Une très bonne conclusion pour ce dernier tome du Repaire du loup-garou qui joue sur le côté stratège de notre héroïne, et moi, ça j’adore !

Repaire du loup-garouRésumé : Quand l’engrenage des mensonges est enclenché, chaque choix peut être un piège.
Deception Valley, la « vallée de la tromperie », porte bien son nom. J’ai été exilée de ma tribu. Je vis dans une meute qui me hait. Je partage le lit d’un loup-garou impossible à ignorer. Les choses étaient simples quand il ne s’agissait que de gagner la partie. Maintenant, même la victoire me promet une défaite amère. Les mystères entourant ma mère sont peut-être élucidés, mais je suis hantée par ses mensonges et sa triste fin. Comme si, en suivant ses traces, j’étais à deux doigts de partager son destin. Car les Grilles doivent se jouer. Je dois choisir mon camp. Et ce choix devient plus difficile à chaque instant. Tenteriez-vous de gagner la partie si ça signifiait perdre l’homme que vous aimez ?

repaire du loup-garou

Auteur(s) : Kelly St. Clare
Parution : 11/09/2024 chez Collection Infinity
Nombre de pages : 489
Prix : 23 €

Le moins que le pourra dire c’est que le repaire du loup-garou aura été constant dans son niveau pour moi. Je l’ai un chouia moins apprécié que la première trilogie de l’univers, mais elle reste tout de même très plaisante à lire. J’espère d’ailleurs que celles concernant les démons et les sorcières sortiront en France parce que je suis assez curieuse de voir ce qu’elles donneront, en espérant un petit coucou soit de Basi soit de Andie. Bref, revenons à ce tome trois.

J’ai passé un bon moment comme je le disais. Kelly St. Clare répond aux nombreuses questions que l’on pouvait se poser, elle conclut cette trilogie sans accroc, la romance est toujours très sympathique avec encore plus d’interactions ici, on a également une vraie fin. Dans l’ensemble, c’est plutôt chouette. Après trois petites choses m’ont un peu chagrinée. La première, et si vous me lisez régulièrement vous allez peut-être trouver ça drôle, mais il y a un côté très bisounours. Et dieu sait que je suis moi-même un bisounours dans l’âme, mais là j’avoue, j’ai trouvé que c’était un peu trop. D’ailleurs concernant certains événements, je n’y ai pas cru jusqu’à la toute fin. Je me disais, ce n’est pas possible, il va y avoir un revirement et ça va partir en cacahuètes. Et quand on arrive à quarante pages de la fin et qu’on est dans cet état d’esprit, c’est un peu anxiogène ! XD, Mais au final, non, bisounours mood. Deuxième point, la romance. Alors, elle est très chouette, j’entends bien, Andie et Sasha sont mignons tout plein, mais… le traitement ici, surtout face au conflit et au jeu… il y avait un côté girouette que j’ai trouvé bof. On a une explication, mais pour moi, ça ne collait pas beaucoup. Et pour finir la vulgarité… alors, c’est personnel, j’ai beaucoup de mal avec ça. Autant, un personnage qui se prend un coup de marteau sur les doigts, je veux bien un « putain », il faut évacuer la douleur quoi, mais les « putain qu’est-ce que tu es belle »… bah non en fait… c’est d’un rédhibitoire… et Sasha adore ce mot… Niveau tue-l’amour, ça se pose là.

Après pour le reste, c’était fort sympathique. On voit Andie trouver progressivement sa place au sein de la meute et notamment des femmes. Sa relation avec Axel et Essie est juste adorable, difficile de ne pas fondre. Notre héroïne reprend aussi sa place d’intendante en chef et on la voit enfin prendre les rênes comme il se le doit. Sans entrave et avec une équipe qui la soutient. Ça avait clairement quelque chose de jouissif, parce que premièrement, elle est carrément taillée pour ça et l’on voit combien elle adore ça et combien elle est douée, et deuxièmement on est vraiment dans de la stratégie de A à Z. Alors ce n’est pas la tasse de thé de tout le monde, j’entends bien, mais personnellement, moi voir une héroïne comme Andie mettre à profit son intelligence et son coeur, ça me plait. Basi nous avait d’ailleurs offert la même chose, et c’est un élément qui j’apprécie beaucoup dans cet univers. Des femmes intelligentes qui sont mises en avant. Il y a aussi un côté très famille et communautaire qui est plus exploité ici. Sans les membres problématiques, la tribu sort peu à peu de la haine, et il y a un travail assez fort à ce niveau-là. Là encore, j’adore parce que Kelly St. Clare met le doigt sur ce qu’est la haine, ce qu’engendre la peur et elle essaye de détricoter tout cela pour le bien de tous.

On a donc de très bons messages tout au long du roman. S’ajoute à cela pas mal d’action également, et une mise en avant des personnages, et de leurs relations. C’est globalement très complet pour un dernier tome avec un très bon équilibre des différents aspects du Repaire du loup-garou. Un petit mot sur la romance d’ailleurs. Elle est compliquée ici, car Andie doit pousser les limites de la confiance qu’à Sasha en elle. Mais cela sublime leur relation. Le passif de la jeune femme est aussi à prendre en compte, et on la voit s’ouvrir doucement, mais sûrement. Sa louve, Booker, y est pour beaucoup, je pense. Avoir un alter ego en permanence avec elle ne pouvait être que bénéfique. Leur relation est d’ailleurs adorable. Elles m’ont beaucoup fait rire à de nombreuses reprises. Wade est toujours un amour, et il a été le petit rayon de soleil de cette aventure. On veut tous un Wade dans notre vie. Le petit coucou de Basi était aussi très plaisant. On adore revoir des anciens personnages. Et globalement, la sororité qui se dégage du roman est fort sympathique. Les hommes ne sont pas dénigrés ou mis de côté qui plus est, donc là encore un bon équilibre.

Par contre un gros bémol concernant la traduction. De nombreuses coquilles, des phrases qui n’ont pas de sens, des phrases qui disent l’inverse de ce que fait ou pense un personnage… C’est la première fois que venant de cette maison d’édition je vois ça… mais ce n’était pas très plaisant comme vous vous en doutez.

Le repaire du loup-garou aura été un très bon moment de lecture avec un niveau constant du premier au dernier tome. La romance était adorable, mais c’est surtout le côté tactique que je retiendrai. Autant avec Basi et les vampires, la romance était pour moi plus au centre de la trilogie, autant ici avec les loups-garous, c’est le jeu qui a prédominé pour moi. Et ce n’est pas du tout un point négatif, bien au contraire. Une aventure complète qui réserve quelques surprises, une romance plutôt mignonne malgré le côté sauvage des protagonistes et une intrigue prenante à souhait avec toujours cet humour piquant. Kelly St. Clare a réussi son pari avec cette seconde trilogie. Vivement que les sorcières arrivent !

Mes chroniques des précédents tomes du Repaire du loup-garou : ici

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