Une fin intense et pleine de surprises pour Le Prince cruel. Autant vous dire que je ne regrette absolument pas d’avoir commencé cette saga !

prince cruelRésumé : Le pouvoir est plus facile à conquérir qu’à conserver, Jude l’a appris à ses dépens. Après être devenue reine de Terrafæ, elle a été brutalement exilée dans le monde des mortels par le roi maléfique Cardan. Reine sans royaume, elle attend son heure. Quand sa sœur jumelle vient lui demander de l’aide, Jude saisit l’opportunité de regagner Terrafæ même si elle doit affronter Cardan, qu’elle aime malgré sa trahison. Mais à son retour, elle découvre que le trône est menacé et elle se retrouve au cœur d’une sanglante lutte de pouvoir. Alliés, ennemis, elle devra faire des choix et, quand une puissante malédiction se réveille, choisir entre son ambition et son humanité…

prince cruel

Auteur(s) : Holly Black
Parution : 23/03/2022 chez Rageot
Nombre de pages : 448
Prix : 20€

Et me voilà avec le dernier tome du Prince cruel, que j’ai littéralement dévoré. Franchement, je ne pensais pas autant aimer la saga et surtout le roi maléfique et La reine sans royaume. Et je vais d’ailleurs poursuivre avec les tomes compagnons et la suite de la trilogie de ce pas. Contente d’être réconciliée avec Holly Black en tout cas. Il aurait été dommage de passer à côté de cette saga.

La reine sans royaume commence avec Jude, exilée dans le monde des humains. Comme on peut s’y attendre, elle ne s’acclimate pas forcément très bien. Sa vie a beau être ce qu’elle est, Terrafae est son monde. Elle est faite pour les intrigues, le mensonge et le danger. Lorsque Taryn vient la voir pour lui demander son aide, elle est d’abord absolument contre, sa jumelle l’ayant trahie une fois de trop… mais l’appel de Terrafae et surtout l’espoir de revoir Cardan sont trop forts. On le sait, c’est le début de nouveaux ennuis, mais personne ne voyait la Grande Reine restait gentiment chez sa soeur aînée.

Et c’est les montagnes russes. Du début à la fin. On est happé par l’histoire et il est quasiment impossible de lâcher le roman. Si la romance était pour moi l’élément le plus important que je voulais voir se développer, j’avais aussi très envie de voir comment les intrigues politiques allaient trouver une issue… ou pas… Je me suis tellement prise au jeu avec ce monde qu’il était impossible de ne pas savoir, de ne pas avoir une fin. Franchement, moi qui cherchais une saga à la hauteur après Keleana, j’ai été amplement servie. Pour un dernier tome, on y retrouve tous les ingrédients qu’il faut. Une tension à fleur de peau qui monte crescendo, sa dose de drame, des réponses à pas mal de questions, des alliances qui se font et se défont, et fort heureusement dans ce maelstrom d’émotions, aussi des moments plus tendres et heureux.

Côté personnage, je suis clairement plus satisfaite ici. Jude et Cardan sont parfaits, leurs alliés prennent de plus en plus de place et se montrent eux aussi à la hauteur. Même la fratrie de Jude remonte largement dans mon estime, et ce n’était pas forcément gagné pourtant. On découvrir aussi de nouveaux personnages que j’ai trouvé forts réussis comme Grima Mog, cette bonnet rouge sanguinaire caustique et rentre dedans à souhait. Mais nos deux héros volent la vedette à tout le monde. Jude qui a tellement évolué depuis le premier tome et qui ici sans renoncer à ses ambitions se montre plus fragile et forte à la fois. Une reine en puissance qui parfois peut avoir des réflexions qui font un peu peur, mais qui croit à son rôle et à son monde. Cardan qui se débarrasse progressivement de sa carapace et qui au final se prend au jeu de Grand Roi et désire être un souverain que son peuple suivra. Ils ne sont pas parfaits, loin de là, mais leurs imperfections en font des personnages complexes et aussi plus humains. Leur romance n’en est que plus épique et ça, on adore.

Pour les intrigues royales, nous sommes servis. Les ennemis sont de toute part et même les alliés peuvent à tout moment se retourner contre nos héros. C’est une partie d’échecs où la moindre erreur peut être fatale. Là encore, c’est extrêmement prenant. Avec le monde des Fae, on peut s’attendre à tout et le fait que l’on soit sur le qui-vive durant toute la lecture ajoute une ambiance bien particulière. J’ai aimé les différents rebondissements et cette réflexion sur ce qu’est un bon monarque, et aussi sur ce que l’on est prêt à sacrifier pour le bien de tous.

La reine sans royaume est une conclusion parfaite pour une trilogie qui a été intense et pleine de surprises. J’ai adoré l’univers qui est à la hauteur de l’idée que je me fais des Fae, des intrigues qui sont extrêmement bien gérées, de la romance qui sort de l’ordinaire, et de nos deux héros qui sur le papier n’étaient peut-être pas attachants, mais qui le deviennent indéniablement.

Mes chroniques des précédents tomes du Prince cruel : ici

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