Un très bon 12e tome pour Le Jeu de la mort même si l’on stagne un peu à mon goût. Il n’empêche que la relation amoureuse prend une tournure très intéressante tout comme les sujets abordés.
Résumé : C’est le mois de mai, celui de la déprime de la saison des pluies et… de la maladie de l’amour. À l’approche des examens de fin de trimestre, tout le monde a ses raisons pour ne pas se concentrer sur ses études. Mais alors que tous les lycéens racontent avec enthousiasme leurs histoires de coeur, l’odeur du danger se rapproche…
Parution : 11/09/2024 chez Delcourt
Nombre de pages : 176
Prix : 7€29
Encore un tome très sympathique pour le jeu de la mort même si j’avoue que les choses ne vont décidément pas très vite… et le passé de Mikoto et Jin a toujours un goût de « non achevé » alors qu’il serait très intéressant de le voir une bonne fois pour toutes exploité. Espérons que cela arrivera rapidement.
Nous sommes maintenant clairement dans « le jeu de l’amour ». Le titre du manga joue déjà avec le concept (tout comme le mot amour qui se glisse sur les couvertures), mais depuis quelques tomes, on sent que l’on a basculé. Il y a toujours des insinuations sur le suicide et la mort, mais elles sont beaucoup plus en retrait qu’aux débuts pour se concentrer pleinement sur la romance.
Si la première partie reste assez classique avec une petite aventure où Jin remonte le moral des troupes quitte à se faire passer pour un idiot (on sait tous que c’est un comédien de première), le reste du tome est vraiment centré sur l’amour. Avec un côté décalé vu l’ambiance générale du manga, mais c’est tout de même le sujet principal : déprime, petit coeur brisé, prise de conscience de sentiments, (non)déclarations… Les personnages passent par de nombreuses étapes. C’est mignon, même si ça ne fait pas avancer beaucoup les choses.
Cependant, deux points sont intéressants. Mikoto passe un cap dans le sens où elle met des mots sur ce qu’elle ressent et elle arrive à le verbaliser face à Jin. Mine de rien, c’est beaucoup de la part de la lycéenne. On voit également Jin frôler la ligne qu’il semble ne pas vouloir réellement franchir… mais clairement avec leur relation qui évolue de plus en plus… on sent que cela devient difficile des deux côtés. Et cet équilibre reste très important, car même si cela reste de la fiction, on parle tout de même d’une relation professeur / élève.
Deuxième point : les amis de notre héroïne ne sont pas loin de découvrir de qui Mikoto est amoureuse. Et là, je me dis que c’est quitte ou double. J’ai du mal à me dire qu’ils seront un obstacle vu leurs personnalités et l’atmosphère du Jeu de la mort en lui-même. Reste Mikoto et son désir de protéger Jin, et là, ça pourrait tout remettre en question. Donc, je ne sais pas vraiment ce que je ressens face à cette évolution dans l’histoire… Il y a toujours un moment dans les shojo (ou romance) où les héros sont face à un gros clash… mais j’avoue que si l’on pouvait éviter ça… j’en serais plus que contente, car c’est très classique… A voir donc…
Un petit mot sur le mini artbook qui était avec le tome douze. J’aime beaucoup ce genre de goodies même si le format reste très petit pour bien apprécier les dessins. On a droit à des illustrations, mais aussi des croquis ce qui est toujours intéressant à voir. Comment quelques coups de crayon peuvent devenir quelque chose d’aussi abouti. Par contre… je suis moins fan de la qualité du papier qui est celle classique des mangas… personnellement, j’apprécie plus le papier un peu glacé ou avec un grammage plus élevé type Canson. Cela sublime plus les illustrations et en plus on ne voit pas à travers. Pour le coup, les éditions Pika font un meilleur travail pour le même prix (je pense à L’Atelier des sorciers notamment).
Mes chroniques des autres tomes du Jeu de la mort : ici