Encore un excellent tome pour Karneval. Un peu plus d’action, et Gareki qui prend de plus en plus les rênes du manga.
Résumé : Lors de l’autopsie de Bellanautica Eygon, une varga repentie, les scientifiques de la tour de recherche ont découvert dans ses entrailles une bien étrange créature… D’après les révélations posthumes de la jeune femme, ce serait l’animal de compagnie d’un membre haut placé de Kafka ! Les agents de Circus décident de cacher une balise sur la bestiole avant de la relâcher, pour qu’elle les mène à son propriétaire. Pendant ce temps, Hirato et Yogi sont en mission dans la région de Gaghata afin d’en apprendre davantage sur le mystérieux peuple alongua, tandis qu’à Karasna, Gareki reçoit la visite aussi soudaine qu’inattendue de Nai, qui lui pose alors une drôle d’énigme…
Parution : 17/06/2021 chez KI-OON
Nombre de pages : 208
Prix : 7€95
Encore un très bon tome pour Karneval, même si plus on se rapproche de la fin, plus je me dis qu’elle sera triste… J’espère juste qu’il y aura quelque chose pour contrebalancer ce sentiment parce que sinon ma lecture du dernier tome ne sera pas du tout sereine.
Mais d’abord, parlons du tome vingt-cinq. Nous avons enfin droit à un peu plus d’action et c’est tant mieux. Cela casse un peu la dynamique mise en place par Touya Mikanagi dernièrement et puis, on se dit qu’arrivé à ce niveau-là, il faut bien que Circus rentre dans le tas et mette à mal les plans de Kafka. Et puis voir Hirato et Yogi combattre ensemble, c’est clairement du grand spectacle ! Même si je l’avoue, j’aimerais bien un combat avec tous nos héros à un moment donné pour que l’on ait vraiment droit à quelque chose de grandiose. En tout cas, le capitaine du second vaisseau et son fantassin se débrouillent vraiment bien.
Gareki de son côté continue son petit bonhomme de chemin. J’aime vraiment de plus en plus son évolution. Au point que pour moi, il finit par devenir le véritable héros de Karneval, et puis sa façon de penser est juste un rayon de soleil. Pas dans le genre de Naï qui est la douceur incarnée, mais Gareki va de l’avant, a une capacité de résilience incroyable, est pragmatique, fonceur tout en s’inquiétant de plus en plus des autres. Le jeune voleur a bien grandi, et c’est très plaisant à voir.
Les choses se dessinent aussi de plus en plus en ce qui concerne les plans de Kafka. On a bien saisi cette notion d’évolution de l’espèce humaine visant à la perfection, mais aussi ses défauts. Personnellement, je pense que l’on doit laisser une espèce faire ses propres erreurs quitte à ce qu’elle frise l’extinction. On apprend de ses erreurs, du moins j’aime à le croire. Et décider pour autrui revient à vouloir jouer à Dieu. Mais je trouve super intéressant de comprendre le point de vue des ennemies et aussi les raisons qui les ont poussés à aller dans cette voie. Tout devient plus clair et pouvoir enfin tout mettre en perspective est clairement intéressant.
J’ai vraiment hâte de voir ce que les prochains tomes de Karneval vont nous réserver et comment le manga va se finir. Et je suis aussi bien contente que le niveau se maintienne toujours autant.
Mes chroniques des tomes précédents de Karneval : ici