Haikyū, tome 13

Un tome qui manque un tout petit peu d’étincelle, mais ça reste tout de même un vrai plaisir de lire Haikyū ! Vive le prochain tome en tout cas !

Résumé : Après avoir franchi avec succès la première étape des éliminatoires du Printemps Interlycées, la « Team des Corbeaux » se prépare pour son nouveau challenge : la phase finale des qualifications départementales. Le match suivant l’oppose à la curieuse et enthousiaste équipe du lycée Johzenji ! Cette fois-ci, Hinata et ses coéquipiers vont devoir se creuser la tête pour trouver une manière originale de venir à bout d’adversaires aux réflexes aiguisés !

Même si j’ai encore passé un excellent moment avec ce tome de Haikyū, j’avoue l’avoir trouvé un petit peu en dessous des autres. Rien de bien méchant, c’est juste que j’ai trouvé qu’il manquait un tout petit peu d’étincelles. Tous les matchs ne peuvent pas être excitants, j’entends bien, mais on a eu jusqu’à présent des adversaires plus challengers si je peux dire.

Il ressort par contre quelque chose de très important dans ce tome. La place primordiale de notre capitaine Daichi. C’est un excellent joueur, mais pas un prodige comme nos deux héros. Il n’empêche que sa façon d’appréhender le jeu, mais surtout les actions de ses coéquipiers, est assez incroyable. Tout au long de ce match, on voit combien son rôle est important. Recentrer le jeu, rebooster le moral des troupes, anticiper les stratégies de l’adversaire, tirer le meilleur parti de tout le monde. Cette partie tactique ressort énormément dans ce tome, et j’ai trouvé que c’était une excellente chose.

Tout n’est pas une histoire de prouesse physique. On le voit d’ailleurs avec plusieurs adversaires. Etre bon dans un sport ne fait pas tout. Il faut aussi appréhender le jeu, le comprendre. L’équipe adverse est un électron libre à bien des niveaux. Ils sont bons, mais leur force et aussi leur faiblesse. Parce qu’ils n’ont pas vraiment cette cohésion, mais aussi un leader « omniscient ».

Le second match met d’autant plus en avant cet aspect du sport, car le capitaine de Wakutani Minami est de la même trempe de Daichi. On est à jeu égal à ce niveau-là. Et la fin de ce tome de Haikyū laisse dans l’expectative. Je ne suis pas trop fan de l’événement, même s’il montre la réalité du terrain et que la suite sera très intéressante… mais j’ai aussi l’impression d’avoir eu comme un lever de rideau. On a montré ce que pouvait donner le capitaine, donc maintenant on passe à autre chose. Je comprends le challenge qui va s’en suivre surtout du point de vue psychologique, partie extrêmement importante dans un match, j’ai même hâte. Cependant, je n’aime pas que l’on touche à mes chouchous…

J’ai cependant entièrement confiance en Haruichi Furudate. Il s’est montré tellement bienveillant dans son histoire et juste que je ne me vois pas ne pas aimer la suite. Et puis, le fait qu’il réussisse à faire tellement aimer ses personnages, au point que je sois agacée, je me dis qu’il a tout de même déjà fait un excellent travail ! XD

Mes chroniques des tomes précédents de Haikyū : ici