La quête d’Ewilan, tome 4 : Les plateaux d’Astariul

Moins emballée par ce tome 4 de La quête d’Ewilan… L’histoire s’essouffle et manque de rythme à mon goût…

Résumé : Sains et saufs, Camille, Salim et leurs compagnons atteignent finalement la capitale de l’Empire de Gwendalavir. Envoûtante, la magnifique Al-Jeit offre aux aventuriers un repos bien mérité au sein des mille merveilles que ses rues abritent. En rencontrant l’Empereur, Camille prend pleinement conscience du rôle qu’elle doit tenir dans la guerre qui oppose les humains aux terribles Ts’liches. Mais alors que tout s’annonce bien pour la suite du voyage, un conflit de pouvoir opposant Edwin et Camille met le groupe en péril. La mort se rappelle au bon souvenir des compagnons de la jeune Alavirienne. Lorsque commence enfin le long périple qui va mener le groupe jusqu’à la cité perdue d’Al-Poll, chacun reprend espoir. C’est alors que s’étendent devant les aventuriers les immenses et mornes plateaux d’Astariul, territoire désolé et lugubre où semble habiter la mort elle-même…

Beaucoup moins emballée par ce tome quatre de la quête d’Ewilan. Je trouve que l’on n’avance pas, que l’on tourne même en rond et l’effet girouette de certains personnages sont un peu lassant voire décrédibilisant. C’est dommage. J’espère que la suite sera un peu plus entraînante.

Nos héros arrivent enfin à la capitale. Depuis le temps que l’on nous en parle, j’avais hâte de la voir. Mais premier couac, c’est à peine si l’on nous la présente. Bon, je me dis que comme nous sommes dans une bande dessinée, il faut aller à l’essentiel, mais pour le coup, on nous montre des événements qui pour moi auraient pur être coupés. Je n’ai pas lu les romans donc ils ont peut-être leur importance, mais là, j’étais dubitative.

Edwin qui décide de dissoudre le groupe… je ne comprends pas… Comme le dit Ewilan, bonjour le dictateur. Pour ensuite, après s’être fait engueulée par notre héroïne, retrouver son bon sens. S’il y avait un effet dramatique recherché… moi j’ai plutôt vu du n’importe quoi. Après toutes les péripéties qu’ils ont vécues, après avoir vu combien le groupe était soudé et fonctionnel ? Moi, pas avoir compris, et le grand chef suprême descend dans mon estime pour le coup.

C’est bref, mais marquant, et la suite m’a paru très longue, ce qui n’a rien arrangé. Il y a de bons moments, j’entends bien, avec notamment certaines créatures magiques, les souvenirs d’Edwin, la complicité entre Ewilan et Ellana… mais cela n’arrive pas à relever l’ensemble et j’ai fini par m’ennuyer. J’avoue aussi que les longues bulles explicatives n’aident pas. Cela casse le rythme. Et puis les « ma vieille » de Salim, je n’en peux plus ! Je ne suis pas fan des surnoms, mais alors celui-là… Au secours…

Bref, cela n’a pas été non plus une mauvaise lecture, mais je sens que l’histoire s’essouffle et que l’on a toujours plus ou moins les mêmes événements qui se produisent. Les dessins ont beau être magnifiques, cela ne fait pas tout. J’espère donc que la suite sera un peu plus intéressante pour me donner envie de continuer la saga.

Mes chroniques des tomes précédents de La quête d’Ewilan : ici