La Forêt d’Oreka, tome 1 : Une longue nuit

Une bande dessinée jeunesse décapante, drôle et mignonne pour La Forêt d’Oreka ! Je n’ai pas vu le temps passé. Vivement la suite.

Résumé : Pour la première fois, Hannah, petite citadine, doit passer l’été chez son grand-père, gardien d’une forêt étonnante : les arbres partent en balade lorsqu’ils s`ennuient, les animaux parlent, les lutins de 102 ans font leur crise d’adolescence… Et surtout, l’esprit de la forêt fait clairement comprendre qu`il ne veut pas d’Hannah chez lui. Furieux, il va plonger la forêt dans une nuit sans fin. Accompagnée de ses nouveaux amis, Hannah va partir à la recherche des divinités de la forêt et apprivoiser cette nature intrigante qui peut se montrer dangereuse si l’on ne la respecte pas.

Oh bah non je veux la suite moi ! XD J’étais tellement prise dans l’histoire que je ne me suis pas rendu compte que j’arrivais à la fin… Bon, au moins c’est un très bon signe quant au plaisir que j’ai pris à lire le premier tome de la forêt d’Oreka.

Le résumé de la bande dessinée laissait présager pas mal d’aventures, un côté un peu loufoque et une dose d’écologie, le tout étant plus que prometteur. Et franchement, je ne pensais pas passer un aussi bon moment.

C’est drôle à souhait. Voir Hannah crier pendant plusieurs pages quand elle se rend compte que la forêt de son grand-père n’est pas tout à fait ordinaire met déjà bien dans l’ambiance. Qui n’aurait pas peur d’un cochon qui parle ? Ou d’un arbre qui vous explique gentiment que le trou dans lequel vous êtes tombée est son trou à lui… Il faut la comprendre notre pauvre petite héroïne.

Et la suite de l’histoire est dans la même veine, avec un petit peu de noirceur, voire des passages un peu gore (la surprise totale ! XD), mais ça passe crème vu l’univers. C’est surprenant, certes, surtout pour une bande dessinée jeunesse, mais pourquoi pas !

C’est aussi très mignon. On voit combien le grand-père aime son métier et sa forêt et qu’il est ravi d’avoir la compagnie de sa petite-fille durant l’été. Difficile de ne pas fondre. Les êtres que l’on rencontre sont aussi adorables, chacun à leur façon. Il y a une entraide qui fait chaud au coeur, une vraie communauté. Après, bien entendu quand les problèmes arrivent, les choses changent un chouia, mais c’est aussi dans l’adversité que l’on découvre ses vrais amis et aussi son courage.

La fin de ce premier tome arrive un peu brusquement… je ne vais pas m’en remettre, mais clairement, je suis ultra partante pour lire la suite de la forêt d’Oreka. Avec son univers déjanté, drôle et adorable, on a envie de continuer à suivre les aventures d’Hannah.