Boruto, tome 12

Mitigée avec ce tome 12 de Boruto. Les personnages restent attachants, mais l’histoire a tendance à partir dans tous les sens.

Résumé : Kashin Koji et Amado quittent Kara. Amado fait soudain irruption dans le village de Konoha. Il prend Shikadai en otage et fait une demande particulière… Lors d’un échange plein de tension, diverses énigmes sont clarifiées ! De plus, un grand combat entre Kashin Koji et Jigen commence !

Un peu mitigée par cette lecture… La mise en scène est intelligente, mais par contre les révélations qui nous sont faites sont vraiment sorties du chapeau… Pour le coup, je trouve que les mangakas vont trop loin dans le côté science-fiction et ils complexifient l’intrigue au point où l’on sent que la moindre faille sera fatale. Pas convaincue donc par les explications que l’on nous fait, même si elles tiennent tout de même la route. Avec un tel potentiel, je trouve vraiment dommage que Boruto n’arrive pas à se renouveler tout en gardant la flamme de Naruto.

Après le combat du tome onze, on pouvait se douter que le douzième serait une histoire d’entre deux pour donner le temps à nos héros comme aux lecteurs de reprendre un peu leurs souffles. Comme je le disais, du point de vue de la mise en scène, les auteurs ont bien réussi leur jeu. C’est le temps des explications et pour éviter que le tout soit trop indigeste, nous avons droit à un combat qui entrecoupe les révélations de Amado. Les cassures de rythmes sont très sympathiques et elles donnent aussi comme une démonstration de ce qui nous est expliqué. Là-dessus, franchement, la construction est parfaite. C’est plus sur le fond que j’ai moins accroché.

Déjà, il y a Amado… On sentait un peu depuis son apparition dans Boruto que l’ingénieur avait quelque chose à cacher. Je ne m’attendais pas forcément à ce revirement, mais pourquoi pas. Le hic ici, c’est qu’on ne comprend pas le pourquoi du comment. Et c’est le plus important pour moi. Ce n’est pas que je me moque de ce qu’il a à dire, mais sans connaître ses raisons, tout ce qui sort de sa bouche est à prendre avec des pincettes. Je le vois mal faire un triple jeu, j’entends bien, mais c’est trop louche pour l’instant. Alors, oui, cela amène un côté paranoïaque, mais c’était inutile ici, on est tous bien trop sur les dents depuis un sacré moment.

Les fameuses révélations ensuite… elles sont crédibles, certes, mais elles sont trop énormes pour un univers comme Boruto et trop extravagantes aussi. Le basculement par rapport à Naruto est trop violent en un sens. Difficile donc d’y adhérer. Il y a ensuite des détails très (trop) techniques qui s’accumulent. Ajoutez à cela une part dramatique poussée au possible (oui, on a compris que les bébés de nos héros étaient en danger… il ne faut pas non plus que cela devienne une habitude trop facile), et un héros au bord du précipice. On pourrait faire un parallèle avec Naruto et Kyubi, mais il n’y a pas la même dynamique et je n’ai pas envie d’aller sur ce terrain, car le copier-coller… bah, vous vous en doutez, on n’est pas fan.

Donc mitigée. Je me suis attachée aux personnages et l’histoire reste intéressante avec de nombreux points captivants, mais j’ai aussi cette impression que ça part en cacahuètes assez facilement.

Mes chroniques des tomes précédents de Boruto : ici