Encore un excellent tome pour ce 9e volume des Carnets de l’apothicaire. Un retour aux sources, si je puis dire, et aussi ce sentiment que l’on nous prépare pour quelque chose de plus grand. J’ai hâte.
Résumé : Après s’être lancée dans de nombreuses enquêtes et avoir sauvé un chaton qui porte désormais son nom, Mao Mao profite d’un moment d’accalmie. En effet, une caravane de marchands est de passage en ville pour proposer les plus beaux articles aux concubines comme aux dames de compagnie : vêtements, bijoux, poudres diverses, thé, épices… Seulement, rien n’échappe à l’œil acéré de la jeune fille, et plusieurs éléments attirent très vite son attention ! Même lorsque tout semble aller pour le mieux à la cour intérieure, le danger rôde…
Parution : 07/07/2022 chez Ki-oon
Nombre de pages : 170
Prix : 7€95
Sans surprise, encore un excellent tome pour cette neuvième aventure des Carnets de l’apothicaire. Avec un retour aux sources si je puis dire, car on est plus dans l’aspect médicinal, poison, maladie… que dans certains autres tomes. Ce qui me plait beaucoup, car c’est l’un des éléments que je trouvais très original en commençant le manga.
Le petit plus c’est que cela est couplé avec les intrigues du palais. On a donc autant l’esprit enquête que la découverte des connaissances de Mao Mao. Les deux combinés sont vraiment sympathiques, et même si Gyokuyô est menacée, revoir toutes les femmes du pavillon de jade est aussi un vrai plaisir. Je les aime d’amour, elles sont trop adorables, surtout avec notre héroïne.
Autre élément que j’ai beaucoup apprécié dans ce tome des Carnets de l’apothicaire : la culture. C’est aussi quelque chose que l’on voit régulièrement dans le manga, mais ici, j’ai trouvé que c’était encore plus mis en avant. Entre les us et coutumes, la vie au palais, le vocabulaire, c’est un côté hyper intéressant du manga. J’apprécie aussi les libertés plus contemporaines qui se glissent dans l’histoire. Car oui, il faut trouver un équilibre.
L’évolution de Mao Mao fait aussi plaisir à voir. Elle a trouvé sa place, c’est indéniable, et elle s’est créé un cercle en qui elle peut avoir confiance. Elle n’hésite pas à aider ses consoeurs, elle a des petits gestes affectueux, elle apprend aussi de ses erreurs. Tout en gardant son côté psychopathe et drôle ! Il serait dommage que cet aspect de sa personnalité disparaisse. La confiance que Jinshi place en elle est aussi très plaisante. Bien sûr, on ne peut pas mettre de côté les sentiments du jeune homme envers notre héroïne, mais il la respecte vraiment, et n’hésite pas à aller vers elle-même pour des missions assez sensibles. Ou bien, comme ici, pour avoir un avis de quelqu’un du peuple. Son désir d’ouvrir une école fait chaud au coeur. Non seulement parce que cette idée vient de ses observations, mais aussi parce que l’on voit bien que c’est un homme qui fait attention aux autres. Et pour quelqu’un de son rang, c’est une excellente chose.
Une nouvelle servante commence aussi à prendre plus de place dans le cercle de Mao Mao, et j’adore leur dynamique. Moins sa passion pour les insectes, moi qui ne les aime pas du tout, mais je trouve que l’idée est excellente surtout vu la passion de Mao Mao. Les deux jeunes femmes sont complémentaires, et trouver quelqu’un d’aussi excentrique qu’elle promet d’excellentes choses par la suite. J’ai hâte de voir ce que cette nouvelle amitié va apporter.
Un tome encore très agréable à lire. Il donne l’impression de nous préparer à quelque chose de plus vaste et j’aime bien l’idée. J’espère ne pas me tromper, mais dans tous les cas, la suite ne devrait pas me déplaire, j’ai largement confiance.
Mes chroniques des précédents tomes des Carnets de l’apothicaire : ici