Dans ce 5ème tome de L’atelier des sorciers, nos petites héroïnes vont devoir se confronter à leurs faiblesses : introspection et action au programme !
Résumé : En plein second examen de sorcellerie, Agathe, Trice et le timide Yinny se font attaquer par un sorcier renégat de la Confrérie du Capuchon. Celui-ci utilise un sort interdit pour transformer Yinny en bête sauvage…Coco, Tetia et Kieffrey sont eux aussi dans une bien triste posture : ils sont encerclés par les anciens habitants de Romonon, qui semblent vouer une haine farouche aux sorciers. Comble de malheur, Kieffrey est gravement blessé… Comment vont-ils s’en sortir ?
Mon avis : La magie opère de nouveau avec ce tome cinq de l’Atelier des sorciers. Je ne me lasse absolument pas du manga, d’autant plus que Kamome Shirahama arrive à rendre son intrigue toujours intéressant en nous donnant au compte goutte des indices concernant son monde mais aussi le mystère qui entoure la magie.
Je pense que ce tome cinq est surtout intéressant du point de vue des personnages. Bien que l’on en apprenne beaucoup sur la confrérie du capuchon noir (enfin !), il n’en reste pas moins que la mangaka a surtout décidé de mettre en avant nos quatre jeunes héroïnes. Elles évoluent beaucoup pour moi, surtout vis-à-vis de leurs capacités et de leurs faiblesses. Yinny avait déjà mis le doigt sur ce point là, mais les quatre apprenties sont maintenant face à des événements qui font qu’elles doutent d’elle et qu’elles découvrent leurs limites.
Il est toujours très intéressant de voir un héros confronté à ses faiblesses. Il ne peut qu’en ressortir plus fort, et cela le rend aussi plus humain. Ici, les fillettes sont loin d’être des surper héroïnes, mais on voit très bien la graine de « champion » qu’elles deviendront. Les voir dans ce voyage initiatique a quelque chose d’intime, qui nous permet de nous attacher encore plus à elle, mais aussi d’assister à cette évolution qui leur est propre.
Pour revenir un peu au capuchon noir, je suis plutôt satisfaite de la tournure que prenne les choses. Il y a un nuance dans leur but qui est intéressante. J’entends par là que je suis plutôt du même avis qu’eux, car à trop cloisonner une société dans une utopie, on ne peut s’attendre qu’à une explosion, mais… je ne suis pas du tout d’accord sur leur méthode. S’ils pensent que c’est comme cela que les choses seront acceptées… c’est vraiment qu’ils vont les autruches. le point ultra positif, c’est que Coco se retrouve sur une ligne entre le bien et le mal qu’il est très aisé de franchir. Je pense même que si jamais elle décide volontairement de lancer un sort interdit, cela ne fera pas d’elle quelqu’un de corrompu, bien au contraire. Les conséquences seront peut-être désastreuses mais tellement palpitantes !
Ce tome de l’Atelier des sorciers nous permet aussi de découvrir la Milice dans son ensemble. Une bande assez hétéroclite à tous les niveaux. Si leur chef est du genre tout blanc, tout noir, je n’ai pas forcément le même ressenti avec les autres. Là encore, des personnalités bien définies malgré le peu de pages qui leur sont consacrés, et en vue, des événements qui auront de quoi me ravir à l’avenir.
Mes chroniques des tomes précédents : ici