Boruto, tome 8

Un tome très sympathique pour Boruto. Entre petites scènes de la vie quotidienne et un combat avec un nouvel ennemi, l’équilibre est plutôt bien trouvé.

Résumé : Kawaki est prisonnier des traumatismes du passé liés à son Kâma. Cependant, petit à petit, en vivant chez Boruto, son cœur commence à s’ouvrir. C’est alors que le noyau dur de Kara, qui poursuit Kawaki, s’introduit dans le village caché de Konoha ! De nouveau, de redoutables ennemis sont prêts à attaquer! !

Un tome plutôt sympathique qui se sépare en deux parties bien distinctes. La première pour nous amadouer, la seconde pour donner un gros coup d’adrénaline à l’histoire. C’est plutôt bien vu de la part des mangakas même si encore une fois, on a du mal à voir le but de tout ceci. Je passe un très bon moment avec Boruto, mais on est loin de Naruto. Et encore une fois, c’est notre « vieux » héros qui rend le tout plus entraînant.

La première partie nous montre des scènes de la vie quotidienne. Nous sommes toujours autour de l’histoire du vase cassé par Kawaki et des petites tensions entre lui et Boruto. C’est mignon, et cela détend clairement l’atmosphère. Et puis, cela nous permet de voir Kawaki sous un autre jour. Il a toujours son attitude de vaurien, mais on comprend encore une fois aisément pourquoi. Naruto l’a très vite cerné et il se montre d’une patience d’ange avec lui, allant même jusqu’à prendre la place d’un père face à l’adolescent. Kawaki n’a pas connu une enfance normale et le contraste est saisissant vis-à-vis des autres enfants de Konoha. le jeune homme paraît donc plus sympathique avec ce procédé et comme Naruto, on a soudainement envie de le protéger.

La seconde partie commence doucement avec l’entraînement de Kawaki et Boruto pour comprendre ce qu’est le Kama. On voit que les deux garçons sont liés d’une façon étrange et il y a encore beaucoup trop de mystères autour de l’ensemble. C’est efficace, car cela donne des scènes de combat réussies, mais clairement, on en veut plus. Jusqu’à ce que les deux ennemis en poste à l’extérieur du village passent à l’action. Si la présence de Koji ne m’inquiète pas tellement, il a l’air d’avoir ses propres plans, Delta, elle, c’est une autre histoire. Elle incarne la violence de l’ennemi et son côté j’écrase tout ce qui me gêne. Le combat aurait pu être intéressant, mais le côté corps modifié, et Naruto qui semble trop rapidement en mauvaise posture, donne un côté de déjà-vu.

Ce tome de Boruto reste pourtant divertissant et plein de promesses, mais comment je le redoutais un petit peu, faire une suite d’un manga tel que Naruto demande beaucoup plus. Il faudrait que j’arrive à me détacher de l’oeuvre originale, mais c’est clairement difficile. Pour l’instant, pour moi, c’est du fan-service. Dans le bon sens du terme, j’entends bien. Il faudrait maintenant que la partie nostalgie passe au second plan et que l’histoire prenne son envol, pour de bon.

Mes chroniques des tomes précédents de Boruto : ici