Ce tome 20 de Bakemonogatari résume assez bien le manga malheureusement avec une partie intéressante et léchée et l’autre lourde et sans logique… Allez plus que deux tomes…
Résumé : Aux prises avec ses chimères, Tsubasa est dans une situation critique. Le tigre qu’elle a engendré cherche à s’en prendre à Hitagi, mais comment l’arrêter ? Pendant ce temps, Koyomi fait face à Seishirô, le premier familier de Kiss-Shot et l’instigateur de bien des événements surnaturels de Naoetsu. Tous deux attendent maintenant que la reine des chimères fasse un choix…
Parution : 04/09/2024 chez Pika
Nombre de pages : 208
Prix : 7€20
Si la première partie de ce vingtième tome de Bakemonogatari s’avère intéressante malgré son côté très (trop) fleur bleue pour un shonen, la seconde par contre laisse clairement à désirer. Entre les scènes de nus qui n’ont aucun intérêt (oui, c’est une constante), la narration sans queue ni tête, et le manque d’avancement pour perdre un peu plus le lecteur… c’est un gros loupé pour moi.
Araragi est enfin face à Sheishiro, celui derrière tous les problèmes de notre héros depuis le début de cette aventure. Si le premier familier de Kiss-Shot n’est au final pas vraiment un adversaire de taille, il nous permet cependant de comprendre pas mal de choses. Au bout de vingt tomes, il était temps d’avoir quelques éclaircissements. Mais l’affrontement n’en reste pas moins intéressant, même s’il est très bref. On sent qu’une page se tourne, et cette conclusion est très bien menée. Je lui trouve un côté un peu trop « love, love », cependant, il y a de la cohérence. Et certaines scènes entre Kiss-Shot et Seichiro sont également très belles, ce qui donne une ambiance un peu épique à leur aventure.
Et ça a des allures de fins tout ça. Comme ma lecture du tome dix-neuf remonte un peu, je m’étais dit, bon, on a enfin une conclusion, on va pouvoir passer à autre chose… mais il reste deux tomes encore ! Et c’est là que je me suis souvenue d’Hanekawa… oui notre chimère chat est toujours dans les parages…
Et lorsque l’on revient à elle, tout part en cacahuètes. On passe le fait des gros plans sur certaines parties de son anatomie et sa petite tenue… ce n’est pas que c’est devenu une habitude à laquelle je me suis malheureusement habituée et qui ne sert à rien, mais si en fait… donc ça ne fait ni chaud, ni froid. Le combat aurait pu être intéressant, mais les mangakas le font trainer encore et encore… et là, on ne sait pas pourquoi, on part dans un passé ou bien un délire, rien n’est trop sûr, entre Hanekawa et Senjougahara. On rappelle que cette dernière est la petite amie de notre héros et que le Chat est aussi amoureuse de lui. Mais pas que… parce que le félin aime aussi la belle psychopathe, et l’on y va avec des scènes de nus, de corps à corps rapprochés, de décolletés plongeants… avec un discours amour / haine sans queue ni tête. Enfin pour moi en tout cas. Où va nous mener tout ça ? Aucune idée ma bonne dame (ou mon bon monsieur).
Est-ce qu’on a envie de crier : Pourquoi ? POURQUOI ? Oui, bien entendu ! Mon seul espoir réside dans le fait que Araragi et Shinobu sont enfin libres de rejoindre Hanekawa et de mettre fin à son calvaire (et le mien au passage) en nous offrant enfin quelque chose de cohérence et une vraie fin. Parce que oui, je poursuis l’aventure, mais clairement parce que si proche du but, je ne me voyais pas abandonner. Ce tome résume d’ailleurs très bien le manga. Une moitié intéressante et léchée, l’autre lourde et sans logique. Avec un tel potentiel, c’est vraiment dommage (mais je me répète probablement depuis bien des tomes).
Mes chroniques des autres tomes de Bakemonogatari : ici