Veil, tome 3

Encore un pur délice que ce 3ème de tome de Veil. Je ne me lasse pas et j’ai hâte de retrouver notre petit couple.

Résumé : Veil est plus un rêve que vous avez fait qu’une histoire que vous lisez, et elle persiste de la même manière, des détails flous, mais des émotions qui flottent définitivement dans votre cœur. Entre livre d’illustrations et manga, cette histoire est construite comme une représentation de petits moments de vie entre les deux protagonistes, interrompus par de sublimes illustrations offrant comme un sentiment de rêverie. L’homme est un officier de police, la femme est aveugle ou du moins n’ouvre jamais les yeux. Les noms, les lieux, l’époque n’ont pas d’importance, car notre plaisir consiste à simplement les regarder se rapprocher l’un de l’autre à travers les chapitres.

Je ne m’en lasse pas. C’est comme une petite douceur qu’on prend le temps de déguster et qu’on savoure amoureusement. Quand je pense que j’ai failli passer à côté de Veil… Je me mettrais des baffes.

Nous retrouvons Emma et Aleksander pour de nouvelles saynètes qui sont un peu plus longues pour mon plus grand plaisir. On sent doucement leur relation évoluer tout en restant encore dans cette phase de flirt. Ils se taquinent beaucoup, et c’est charmant à souhait. Il y a une vraie douceur dans chacune des histoires, un peu de candeur aussi, car après tout nos jeunes héros ont la vingtaine. J’aime cette relation de confiance qu’il y a entre eux également. Aleksander est très protecteur sans étouffer Emma. Il prend en compte sans handicap, mais ne le voit pas comme tel. Des interactions qui ont cette petite dose de magie qui fait toute la différence.

On entre aussi dans une phase où le touché a une grande importance, autant pour lui que pour elle. Cela donne bien entendu un côté plus sensuel sans que l’un ou l’autre franchisse la ligne. Tout est dans la retenue, car on voit bien l’effet qu’ils ont l’un sur l’autre. Emme se dévoile aussi un peu plus, parlant plus librement de sa famille, et de ses soeurs en particulier. J’aimerais en apprendre d’ailleurs davantage pour mieux cerner notre héroïne. Comme on découvre de plus en plus de personnages secondaires qui interagissent avec nos deux héros, je me dis que cela pourrait peut-être un jour arriver.

Il est vrai que l’on ne sait pas vraiment où l’on va. Cela me va parfaitement, car les histoires sont des petits sucres d’orge, mais est-ce que Kotteri poussera cette relation encore plus loin ? Et qu’adviendra-t-il alors ? Je ne me fais pas trop de souci, mais c’est une question que je pose à chaque fin de tome.

Nous avons toujours droit, également, à des illustrations et des croquis où nos héros sont encore plus mis en valeur. J’aime ce mélange entre manga, et artbook d’autant plus qu’ici avec l’histoire cela s’y prête très très bien. Et puis, cela donne des petits aperçus de ce que l’on ne voit pas aussi.

Bref, je suis toujours aussi charmée… le tome quatre de Veil me nargue, là-bas, sur mon bureau… Mais je vais attendre un peu… Pour faire durer le plaisir, surtout qu’on ne sait pas quand le cinquième paraîtra !

Mes chroniques des précédents tomes de Veil : ici