Tori Dawson, tome 5 : L’alchimiste et l’Amaretto

Ma saga doudou, valeur sûre Tori Dawson ne m’a pas déçue encore une fois (en plus, c’est pendant Noël !) ! Et j’en redemande !

Résumé : Tori et ses trois mages partent passer les vacances de Noël à l’Académie Sinclair. Mais entre Tori qui rencontre les parents d’Aaron et le mystérieux danger qui menace les élèves, autant dire que les vacances vont être mouvementées… En tant que barmaid dans une guilde, je suis capable de gérer à peu près n’importe quoi : des mages, des enchanteurs, des sorcières et même un démon, de temps en temps. Par contre, dès que ça concerne la famille, je n’ai qu’une envie : prendre la poudre d’escampette. Même quand il s’agit de celle des autres. Alors, je ne comprends vraiment pas pourquoi je pensais que passer les fêtes avec les parents d’Aaron serait une bonne idée. Rencontrer ses célèbres géniteurs est déjà terrifiant en soi, mais j’ai un problème plus grave. Les élèves de l’académie pour mages qu’ils dirigent se font attaquer et, bizarrement, personne n’a jamais vu l’agresseur. On trouve des traces inexplicables dans les bois alentour, des rumeurs d’alchimie interdite circulent sur le campus… et Ezra se conduit de façon étrange depuis que nous sommes là. Quelque chose de grave se trame dans les ombres de la renommée Académie Sinclair, et plus nous mettrons de temps à découvrir ce dont il s’agit, plus le danger sera mortel. Mais peu importe les risques, nous protégerons les élèves. Et les parents d’Aaron, aussi. Si l’on y est vraiment obligés.

Envie d’une valeur sûre après deux déceptions livresques, j’ai donc sauté sur le tome cinq de Tori Dawson. Série addictive pour moi, je voulais attendre un peu, car la suite va être longue à attendre… (bon d’accord, juin n’est pas si loin que cela et il y a le tome deux de Robin Page en mars, mais quand même…), mais j’ai craqué. Et j’ai bien fait, car il n’y a rien de mieux que de lire un roman qui vous a plu de a à z.

Les fêtes de fin d’année approchent, et Aaron a invité ses meilleurs amis au manoir de ses parents qui est aussi une école pour apprentis mages. Nous avions déjà entendu parler des Sinclair, notamment du fait qu’Aaron et Kay avaient quitté l’école et rejoint la guilde au Corbeau et au Marteau pour couper les liens avec l’élite des mythiques, mais le sujet n’avait pas été plus creusé que cela jusqu’à présent. De quoi nous donner plus de grains à moudre avec ce cinquième tome donc. Et franchement, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de choses très intéressantes ici.

Aaron est un peu plus « travaillé ». J’entends par là qu’on en apprend plus sur son passé, les raisons qui l’ont vraiment poussé à partir, et surtout l’environnement dans lequel il a été élevé. La guilde au Corbeau et au Marteau est plutôt réputée pour accueillir des « outcasts » et elle a la réputation qui va avec. Mais, personnellement, je trouve que c’est cela qui fait d’elle une guilde à part et dans laquelle on a envie d’entrer. Ils ont plus l’étiquette de « famille », et ils ne cherchent pas la gloire. Quand on arrive chez les Sinclair, nous voyons tout de suite la différence. Bien que les parents d’Aaron soient adorables, on voit qu’ils ne jurent que par le prestige et les apparences, surtout quand cela concerne leur fils. Et l’éducation qu’ils donnent dans leur école est la même. Les élèves que l’on croise sont imbus d’eux-mêmes, se sentent supérieurs… bref, des têtes à claques. Et Aaron a aussi été comme cela à une époque. Difficile de sortir du moule dans lequel on a été élevé. Du coup, non seulement, on appréhende mieux le jeune homme, mais on voit aussi un côté de la société des mythiques qui n’est pas très glorieuse. Mais cela donne aussi du réalisme, car très calqué à la nôtre.

Le point le plus intéressant étant Ezra. Depuis le tome précédent de Tori Dawson et les révélations à son sujet, on se doute qu’il sera le fil conducteur de la saga, et je trouve super d’avoir un chemin à suivre dans ce genre de lecture. J’ai trouvé les trois premiers tomes géniaux, mais ils nous narraient des aventures qui n’avaient pas vraiment de liens entre eux. Ici, nous avons un but : sauver Ezra. Et en plus de cela, la romance s’en mêlant, les enjeux, pour moi, sont d’autant plus palpitants. Parce que oui, alors que je pensais qu’Annette Marie allait nous faire languir, il y a une petite avancée. Avec un démon qui nous met, grave des bâtons dans les roues, mais tout de même. Et j’ai trouvé que c’était tout particulièrement tendre et adorable. L’auteur sait très bien jouer sur les sentiments et les relations entre ses personnages sont un gros point fort pour moi.

Après, je ne vais pas le nier, et j’ai adoré ce tome, mais il est vrai que l’on peut trouver un petit côté too much aux relations que l’on voit, et je parle bien évidemment du quatuor. Mais moi, j’adore voir Aaron, Kai, Ezra et Tori si attachés les uns aux autres (nous ne sommes pas dans un harem inversé, attention, je parle d’amitié ici). J’ai aussi trouvé le coupable pratiquement dès son apparition ! XD, mais cela n’a rien gâché à ma lecture. J’avais juste envie de dire aux personnages : mais regardez c’est lui/elle !! L’intrigue est restée palpitante avec ses scènes d’action toujours très détaillées, l’enquête qui évolue doucement avec des petits pics d’adrénaline et ses moments tendresses que j’affectionne.

Bref, ce tome cinq de Tori Dawson s’est révélé à la hauteur de mes espérances. Des relations toujours aussi sympathiques à suivre, j’adore particulièrement que Sin prenne de plus en plus de place dans la vie de nos héros. De l’action, un univers qui continue à se peaufiner, des révélations, mais aussi enfin notre fil conducteur. Je vais me répéter, mais juin semble si loin !

Mes chroniques des autres tomes de Tori Dawson : ici