Tori Dawson, tome 2 : Magie noire et Daiquiri

Un début pas si évident que ça avec le 2nd tome de Tori Dawson, mais j’ai fini par me prendre au jeu pour mon plus grand plaisir.

Résumé : Vous vous demandez comment j’ai fait pour me retrouver à quasiment supplier le mage noir le plus terrifiant de la ville de m’enlever ? Moi aussi ! Tout a commencé quand j’ai décroché par accident ce fameux poste de barmaid… dans une guilde peuplée de mages, d’enchanteurs, d’alchimistes, de sorcières et de psychiques. Et alors que je ne demandais rien à personne, mes petits chouchous, trois mages sexy, puissants et généralement charmants m’ont demandé de l’aide. Est-ce qu’ils voulaient que je leur fasse profiter de mes connaissances encyclopédiques en matière de cocktails ? Bien sûr que non. Ils ont préféré m’emballer dans un joli paquet cadeau et se servir de moi comme appât pour forcer un meurtrier à sortir de sa cachette. Bien sûr, comme je ne dois pas être tout à fait normale, j’ai accepté de jouer le jeu. Et c’est comme ça que je me suis retrouvée là, sur le point de me faire enlever. Oh, et notre super plan pour capturer M. Vilain ? Il s’est monumentalement cassé la gueule il y a deux minutes. Rappelez-moi pourquoi j’ai accepté de faire ça, déjà ?

Ayant beaucoup aimé le premier tome de Tori Dawson, j’ai enchaîné avec Magie noire et Daiquiri. Un petit peu désappointée avec ce qu’il se passe au début, j’ai fini par me faire au choix de l’auteur et apprécier les nouveaux personnages que l’on rencontre ainsi que la tournure des événements, mais il y a certains points que j’ai tout de même moyennement aimés.

Tori travaille toujours au bar de la guilde, et sa relation avec Ezra, Kai et Aaron fait qu’elle est très vite embrigadée dans l’une de leurs missions : retrouver une jeune femme qui a été enlevée par le Fantôme, un mage noir. Tori joue l’appât et tout devait se passer comme sur des roulettes. Enfin, sur le papier, parce qu’en réalité… Tout part en sucettes.

J’ai eu assez peur… le début du roman commençait très bien pour moi, et puis Tori joue encore les têtes brûlées et finit par être séparée des autres. Et ce qui m’avait le plus plu dans Tori Dawson, c’était cette amitié et les interactions du quatuor. Or là… notre jeune barmaid se retrouve seule face à son ravisseur pendant les trois quarts du roman. De quoi dérouter, mais Annette Marie parvient à faire de ces moments de captivité quelque chose d’intéressant au final. Ouf ! On découvre ainsi une autre facette de son univers et surtout un tout nouveau personnage qui ne laisse pas indifférent.

Alors oui, j’ai fini par adhérer à l’idée, mais, parce qu’il y a un mais, j’ai par contre trouvé pas mal de défauts à ce second tome. Déjà, Tori est trop tranchée sur ses idées. Elle ne cherche pas à se faire une opinion par elle-même, et ses affirmations catégoriques du début m’ont clairement agacée. Surtout qu’il ne m’a pas fallu très longtemps pour comprendre qu’il y avait bien plus derrière l’histoire du Fantôme qu’un simple mage noir sans scrupule. On peut bien entendu se dire que le passé de Tori fait beaucoup trop écho à ce qu’elle fit dans Magie noire et Daiquiri, mais… je la voyais vraiment plus comme quelqu’un d’ouvert et intelligent, et pas comme un petit mouton qui croit tout ce qu’on lui dit. Elle change d’avis progressivement, certes, mais… bof…

Ensuite, Annette Marie nous sort encore un mythique ultra beau gosse de son chapeau. J’ai adoré Zak ne vous y trompez pas, mais avec Ezra, Kai et Aaron qui trainent déjà autour de Tori… La jeune femme va finir avec un harem. Et puis notre héroïne a les hormones beaucoup trop facilement en émoi. Bien que sa relation avec Aaron ne soit pas encore quelque chose d’acté… je ne sais pas, j’ai trouvé cela assez bizarre.

Après quand ces éléments passent et que l’on se concentre sur l’intrigue principale et que Tori et le Fantôme entrent vraiment en contact, je me suis vraiment prise au jeu. J’ai particulièrement apprécié de voir une partie plus obscure de ce monde, mais aussi toutes ces nuances. Ne pas croire tout ce que l’on dit, se faire sa propre opinion, tout n’est pas blanc ou noir. En découvrir plus sur les faes était aussi une chouette idée. Une mention spéciale d’ailleurs à Brindille, qui je l’espère, aura encore de nombreux moments de gloire dans les prochains tomes.

Le second tome de Tori Dawson a fini par me convaincre, mais les débuts n’ont pas été évidents. Heureusement, la suite s’est révélée palpitante, drôle avec son lot d’action. J’enchaîne avec le troisième avec grand plaisir.

Ma chronique du 1er tome de Tori Dawson : ici