Un tome 8 intrigant pour The Witch and the Beast. Des révélations nous laissent présager une suite des plus intéressantes, espérons que ce soit bien le cas !
Résumé : Après l’attaque de la Reine de la Nuit, les deux héros sont séparés. Guido est en captivité, mais réussit à s’évader et s’empare d’une arme particulièrement efficace contre les vampires. Pendant ce temps, après avoir échappé de justesse à la mort, Ashaf est résolu à retrouver son partenaire et tente d’obtenir une audience auprès de la Reine aux côtés de Danword. Ce dernier parviendra-t-il à maîtriser ses ardeurs, alors qu’il ne rêve que de vengeance depuis de longues années ? Une rivalité de près d’un siècle s’apprête à resurgir entre la cruelle Reine de Gunir et l’ancien Roi de la Nuit !
Parution : 02/11/2022 chez Pika
Nombre de pages : 192
Prix : 7€70
Fin de l’arc concernant la reine de la nuit. Si je n’ai pas eu les révélations que j’attendais concernant nos héros, nous avons au moins eu de quoi nous contenter au sujet de Danword et de son passé. C’est déjà cela, et en plus, il se pourrait que cet arc de The Witch and the beast soit le point de départ de quelque chose de plus grand. Des promesses qui ont intérêt par contre d’être tenues.
Même si je n’ai pas obtenu ce que je voulais, il n’en reste pas moins que ce tome huit est tout aussi efficace que le précédent. Avec notamment des affrontements assez spectaculaires qui poussent chacun des personnages dans ses retranchements. Il y a tout de même un petit goût de « reviens-y » concernant Guido. Je ne me lasse pas de le voir combattre alors que pourtant, la violence est ultra présente, mais c’est comme toucher du doigt quelque chose qui nous échappe et cela titille ma curiosité.
En parlant de curiosité, nous avons enfin le fin mot de l’histoire concernant Danword et la reine de la nuit. Une histoire tragique pour le premier, qui nous montre une facette intrigante du vampire notamment. Quant à la seconde… je ne sais pas ce que le mangaka voulait nous faire ressentir, mais personnellement, je n’ai pas vu la reine comme une victime et je n’ai eu aucune pitié pour elle, même après avoir découvert son passé. Son orgueil l’a perdu et elle sait prise elle-même au piège de sa vanité…
J’ai adoré par contre le mélange entre les vampires et les loups-garous. J’ai trouvé cela tellement original de faire d’ennemis ancestraux dans la littérature des formes de puissance différentes pour un seul et même être. Cela détonne et en même temps pousse les limites de ce que l’on peut connaître. Un très bon choix.
Quant à la fin… je suis un petit peu mitigée dans le sens où j’ai trouvé que c’était un peu facile, et surtout je n’ai pas compris pourquoi la sorcière n’avait pas agi bien avant. Cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, ou alors j’ai manqué un détail crucial… Enfin, au moins nous pouvons passer à autre chose maintenant, et j’ai hâte de voir ce que The Witch and the beast nous réserve.
Mes chroniques des tomes précédents de The Witch and the Beast : ici