Une fin à la hauteur pour cette trilogie incroyable qu’est The Prison Healer. Il y avait tous les ingrédients réunis pour offrir une conclusion digne de ce nom à nos héros.

The Prison HealerRésumé : Il n’allait jamais lui pardonner. Pas plus qu’elle-même ne se pardonnerait. Les gens comme elle ne méritaient pas le pardon. Ils méritaient la mort. Après les événements survenus au palais, Kiva n’a plus qu’une envie : savoir si ses amis et sa famille sont en sécurité, et si ses torts pourront un jour lui être pardonnés. Mais alors que la guerre menace d’éclater entre les royaumes, Kiva se retrouve éloignée du conflit et en prise à des enjeux plus importants qu’un cœur brisé. Ennemis mortels et alliés incertains se voient entraînés dans une quête aussi périlleuse que pressante, pour sauver non seulement Evalon, mais Wenderall tout entier. Maintenant que Kiva a choisi son champ, elle ne peut plus se contenter de survivre et doit se battre pour ses convictions. Mais cernée de toutes parts par le danger, et avec la vie des siens en péril, aura-t-elle la force d’aller jusqu’au bout ?

The Prison Healer

Auteur(s) : Lynette Noni
Parution : 13/03/2024 chez Hachette Romans
Nombre de pages : 496
Prix : 20€

Deux petites appréhensions pour ce début de lecture. J’ai beaucoup aimé The Prison Healer, malgré quelques petites réticences au départ, et clairement, je voulais que cette conclusion soit parfaite. Aucun lecteur n’aime finir une saga sur une mauvaise note. Le deuxième point concernait ce que nous avions appris à la toute fin du tome deux et l’état dans lequel nous allions retrouver Kiva… Rien de très enthousiasmant… Et c’est la raison pour laquelle j’ai mis autant de temps à me lancer. Sans suspens, vu ma note… mes craintes ont été vite dissipées. Et cela pour mon plus grand plaisir.

A la fin de Princesse rebelle, Kiva avait tout perdu. Pire, elle était même de retour à la case départ, enfermée à Zalindov et droguée à la poudre d’ange. Le début du Sang de la trahison s’annonçait donc assez difficile à lire. Si vous me lisez régulièrement, vous savez que je n’aime pas quand un auteur s’acharne sur son héros. Et c’était un peu l’impression que j’avais ici avec Kiva. Cependant Lynette Noni a trouvé un moyen de faire vivre ces épreuves-là à la jeune femme (et elle en bave pendant le premier tiers… méchamment) de façon assez concise. Le tout va assez vite, notre héroïne peut compter sur de nombreux alliés et cela nous permet de mieux appréhender certains éléments tout en renforçant la combativité de la guérisseuse. Encore une fois, cela n’a rien de plaisant, mais l’auteur ne s’appesantit pas. Et cela a vraiment était un soulagement pour moi.

Car Kiva n’est pas au centre du dénouement si l’on peut dire. C’est Evalon et tous les territoires de ce monde qui sont en péril. Entre Zuleeka et Navok, nos héros ont de quoi faire. Deux tyrans prêts à toutes les horreurs pour conquérir à tout va. Pour un dernier tome, les enjeux sont de taille. Et pour cela, la petite troupe que l’on suit va devoir partir pour une quête à travers les royaumes de Wenderall. Un périple fort sympathique, malgré la tension, qui nous permet de voyager un petit peu et de découvrir les autres contrées ainsi que quelques souverains. Une mise en bouche qui a un peu le goût de trop peu, et en même temps qui reste très intéressant et qui permet de garder un niveau d’action prenant à souhait.

Kiva, elle, devra en plus de cela faire amende honorable auprès de tous ces amis. Sa quête est celle du pardon. Heureusement, Caldon et Cresta sont là pour la soutenir. Cela n’a pas été facile à voir, car on sait combien Kiva était déchirée entre sa famille et ses amis, et qu’elle a essayé, de tout son coeur, de faire au mieux. Entre Jarden et elle, c’est un jeu de « je t’aime moi non plus » qui pèse un peu sur le dernier tome de The Prison Healer. Mais c’est une épreuve par laquelle il fallait passer. Alors oui, je ne vais pas mentir, Kiva est très focalisée sur ça durant tout le tome. Ça passe très bien pour moi, mais je pense que certains pourraient y trouver un côté larmoyant accompagné d’yeux levés au ciel ! Mais, elle a dix-sept ans, elle est amoureuse, le coeur en miette… donc on la comprend aussi. Et puis ils sont tous les deux un peu bornés…

Les personnages secondaires dans tout cela ? Je les adore. On est face à une petite famille qui a su se trouver, avec des personnalités fortes et intéressantes, des dynamiques qui font fondre les petits coeurs, des esprits combattants et une unité que j’aime énormément, là je ne vais choquer personne. Cresta a été une découverte extra, Caldon est clairement le meilleur ami que l’on veut tous, Ashlyn, enfin, a droit à sa part de gloire (même si c’est trop peu), Torell reste un amour de grand frère, Tipp est toujours aussi mignon… Bref, ils sont indéniablement l’un des atouts majeurs de The Prison Healer.

Quant à la fin… elle est à la hauteur de mes espérances. Il y a une bonne dose d’action, de tensions, de pics d’adrénaline, d’angoisses… c’est vraiment le mélange auquel on s’attend. Avec une petite surprise fort sympathique concernant un personnage. La conclusion est parfaite à bien des égards, car elle nous donne des réponses à pas mal de questions, et ne laisse quasiment rien en suspens. L’histoire prônant autant la résilience, le don de soi, l’espoir que l’on doit toujours avoir que la combativité que l’on doit mettre dans ce que l’on croit être juste. Je referme donc The Prison Healer avec le sourire et indéniablement, je suivrais les prochaines sorties de l’auteur.

Ma chronique du tome 1 de The Prison Healer : ici

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