Je n’ai pas pour habitude de lire des romans compagnons comme Tales from the Shadowhunter Academy, mais avec la saga The Mortal Instruments… je ne résiste pas !
Résumé : Simon Lewis has been a human and a vampire, and now he is becoming a Shadowhunter. But the events of City of Heavenly Fire left him stripped of his memories, and Simon isn’t sure who he is anymore. He knows he was friends with Clary, and that he convinced the total goddess Isabelle Lightwood to go out with him…but he doesn’t know how. And when Clary and Isabelle look at him, expecting him to be a man he doesn’t remember…Simon can’t take it.
So when the Shadowhunter Academy reopens, Simon throws himself into this new world of demon-hunting, determined to find himself again. His new self. Whomever this new Simon might be.
But the Academy is a Shadowhunter institution, which means it has some problems. Like the fact that non-Shadowhunter students have to live in the basement. And that differences—like being a former vampire—are greatly looked down upon. At least Simon is trained in weaponry—even if it’s only from hours of playing D&D.
Mon avis : Je n’ai pas particulièrement pour habitude de lire les nouvelles ou des oeuvres annexes en littérature. Je n’y trouve pas forcément d’intérêt, mais avec la saga Shadowhunters, je me laisse tenter sans aucune appréhension, et jusqu’à présent, je n’ai pas été déçue.
J’ai donc commencé Tales from the Shadowhunter Academy. Il faut d’abord savoir que le recueil n’a pas été traduit en français, et qu’il ne le sera probablement jamais. C’est dommage, surtout que les Chroniques de Bane ont eu cette chance, et je trouve que Tales from the Shadowhunter Academy apporte vraiment quelque chose à la saga. Il comble un vide entre la saga originelle The Mortal Instruments et The Mortal Instruments – Renaissance, en se consacrant à Simon notamment.
D’aussi loin que je peux me souvenir, il est assez rare pour moi d’aimer tout un groupe de personnages dans un roman. Avec The Mortal Instruments, j’ai eu un coup de coeur pour Clary, Jace, Simon, Izzy, Alec et Magnus. Six personnages que j’ai eu la chance de voir évoluer durant six tomes et d’avoir le plaisir de revoir de temps à autre. Pour moi, même si Clary et Jace sont les « vrais héros » de la saga, leur quatre autres amis les talonnent de très près, et je n’arrive pas à les voir autre qu’un groupe. A la fin du sixième tome de The Mortal Instruments, même si on avait de l’espoir concernant Simon, il y avait tout de même un manque. Son amnésie brisait le groupe, d’autant plus que tout ceci était lié à un sacrifice. Quand j’ai vu que Tales from the Shadowhunter Academy permettait de combler son histoire et qu’au passage, il était possible d’en apprendre plus sur le monde des Shadowhunters, j’ai sauté sur l’occasion.
Autant prévenir tout de suite, et même si j’ai misquatre étoiles, les différentes nouvelles n’ont pas toutes le même niveau. Certaines sont plus intéressantes que d’autres. J’ai par exemple eu plus de mal avec celle concernant Valentin, n’aimant pas le moins du monde ce personnage, mais en même temps, cela permet de découvrir Robert Lightwood et de mieux l’appréhender par la suite. J’ai adoré celle avec Alec et Magnus. Il y avait tellement d’émotions, et un retour presque à la normale pour le groupe que la fan que je suis était aux anges. J’ai découvert un Alec surprenant qui se révèle, et on découvre ce qu’il a accompli avec les créatures obscures. Ses relations avec Lily et Maia… J’ai été émue au possible… Bref… Ma nouvelle préférée. Certaines nous montrent des scènes du passé également, avec des personnages que l’on va retrouver dans Origines et Chain of gold. Je me suis déjà un peu renseignée sur ces deux sagas que je vais lire cette année, sans aucun doute, et ayant lu aussi Renaissance, je n’ai pas été perdue. Je ne pense pas qu’il y ait des spoilers non plus à ce niveau-là.
Revenons maintenant à Simon. J’aime Simon et cela depuis le début. Je pense que c’est en grande partie dû au fait qu’il était humain au début de la saga. Il était le personnage « normal » à qui on pouvait se rattacher, s’identifier. Sa relation avec Clary est juste incroyable, et bien entendu, son histoire avec Isabelle est assez épique. Il est clairement le garçon qu’on aimerait avoir comme meilleur ami ou petit ami. Il avait aussi terriblement évolué durant les six romans. Ici, on le retrouve en partie amnésique, avec seulement des bribes de souvenirs décousus et des histoires que l’on lui a raconté. Ce n’est plus le Simon que ses amis connaissaient. Il en souffre, eux aussi. C’est difficile à voir, et en même temps, j’ai trouvé le traitement, et l’évolution de la situation parfaite. Ce n’était d’autant pas facile car les nouvelles sont écrites par plusieurs auteurs. Mais l’univers est là, l’alchimie prend.
Simon est encore une fois, le type à qui on peut s’identifier, le petit nouveau, l’humain qui en sait trop pour ne pas vouloir agir. Il n’a ni le look d’un Shadowhunter, ni la force et l’agilité, mais il s’est trouvé un but. Mieux, une mission. S’il veut défendre l’espèce humaine, il veut aussi révolutionner le monde des chasseurs de démons. Et il est parfait dans ce rôle car il est humain, a été une créature de l’ombre, et « connait » le monde des Shadowhunters. Il s’interroge, cherche à retrouver qui il était mais aussi qui il veut devenir. On le voit changer, et aussi changer les autres. C’est ce genre de héros que j’aime.
Un petit mot aussi sur Georges. Un rayon de soleil durant cette lecture. Sa relation avec Simon était magique à bien des niveaux, et suivre leur évolution à tous les deux vaut le détour.
Pour conclure, Tales from the Shadowhunter Academy n’est pas indispensable, comme vous pouvez vous en douter. Il apporte tout de même pas mal d’informations sur Simon, Isabelle et Alec. C’est un recueil avec un niveau un peut en dents de scie, mais j’ai adoré ma lecture, ce qui peut paraître paradoxal, je sais. Mais la magie opère pour moi.
Mes chroniques des autres oeuvres de la saga : ici