Sweetness & lightning, tome 1

Une jolie découverte avec Sweetness & lightning. Un papa qui décide de se mettre à la cuisine pour sa fille : mignonnerie garantie !

Résumé : Suite au décès de son épouse, Kôhei Inuzaka s’occupe seul de sa fille Tsumugi. Nul en cuisine et n’ayant lui-même que peu d’appétit, il la nourrit principalement de plats préparés industriels tandis qu’il court entre son travail et les tâches ménagères. Jusqu’au jour où la fillette évoque la cuisine de sa mère… Ni une ni deux, Kôhei l’emmène au restaurant… et par un concours de circonstances qui les amènera à rencontrer la jeune Kotori, père et fille trouveront bien des raisons de privilégier petits plats faits maison et repas conviviaux.

Depuis que j’ai découvert Steam reverie in amber, je m’intéresse de beaucoup plus près à la section manga de Noeve Grafx. Et Sweetness & lightning m’a tout de suite fait de l’oeil avec sa couverture drôle et attendrissante. Quand, en plus j’ai vu que le manga était à un tout petit prix, je me suis dit qu’il serait dommage de passer à côté.

Et j’ai tout de suite adoré. Je me doutais que le manga serait mignon et drôle, mais j’avais un peu peur tout de même avec le côté cuisine, surtout après avoir lu certaines chroniques dessus. Mais mon apriori s’est vite dissipé, car Gido Amagakure arrive à rendre les scènes amusantes et pas du tout redondantes. On aurait d’ailleurs presque envie de se mettre derrière les fourneaux quand on voit les mines réjouies de nos trois héros à chacune de leurs dégustations.

La cuisine est un fil conducteur dans Sweetness & lightning, mais il y a bien plus que cela. Kôhei est veuf depuis très peu de temps et il se retrouve à élever sa fille Tsumugi sans vraiment avoir toutes les cartes en main. Il se débrouille bien et jongle comme il le peut entre son travail de professeur et son rôle de père, mais on voit aussi qu’il est parfois un peu dépassé. La cuisine étant l’un de ses gros points faibles. La famille Inuzaka se nourrit d’ailleurs exclusivement de plats tout prêts… Pas l’idéal, on le sait tous, mais parfois on ne peut pas vraiment faire autrement. Et puis, il y a le déclic. Kôhei décide de se mettre à la cuisine après sa rencontre avec Kotori, une élève de son lycée. Les deux finissent même par se mettre d’accord pour s’entraider. Et c’est une relation aussi étrange qu’adorable qui se met en place.

Il est difficile d’ailleurs de résister aux trois personnages. Kôhei est dépassé, mais il est aussi plein de bonne volonté et il ferait tout pour sa fille. C’est un super papa qui se débrouille comme il peut et qui ne veut qu’une chose : le bonheur de Tsumugi. Cette dernière est un petit bout absolument trop mignonne. Elle me fait beaucoup penser à Anya de Spy X Family d’ailleurs. On y retrouve la même candeur, la bonne humeur communicative et un petit caractère qui promet. La perte de sa maman n’est pas encore trop exploitée par la mangaka, mais en même temps, elle est très jeune. Peut-être un élément à exploiter plus tard. Et puis, nous avons Kotori, une lycéenne qui vit seule avec sa mère et qui elle aussi se sent seule. La cuisine va les réunir tous les trois et leur permettre de sortir la tête hors de l’eau.

Ce premier tome est une succession d’aventures avec un schéma assez similaire. Les personnages mettent en place une sorte de routine, mais construisent aussi leurs relations. Pour moi, vu ce que traversent nos héros, il y a une marge de manoeuvre assez vaste pour faire de Sweetness & lightning bien plus. Probablement pas pour les prochains tomes, mais je vois bien le manga évoluer en quelque chose de plus complexe et exploiter les failles des personnages plus en détail. C’est en tout cas tout ce que je souhaite. Pour l’instant, je me contente parfaitement de cette lecture toute mignonne et qui m’a donné le sourire.