En ce moment, j’ai plein d’idées concernant de futurs articles… Le problème, c’est que je n’ai pas envie de vous pourrir d’articles, donc je me restreints ! :lol: Si vous me suivez sur Instagram vous avez quelques indices sur ce qui va bientôt apparaître sur le blog d’ailleurs :P Mais aujourd’hui et comme de coutume depuis un petit moment, c’est littérature ! Avec Sans Honte de Gail Carriger, le troisième tome du Protectorat de l’Ombrelle !

Sans honteRésumé : Une histoire de vampires, de loups-garous et d’imprévus. Alexia est indiscutablement LE scandale de la saison londonienne : après les événements inattendus survenus en Écosse, elle est retournée vivre chez ses parents. La reine Victoria n’a d’autre choix que de l’exclure du Cabinet fantôme, et la seule personne qui pourrait expliquer quelque chose, Lord Akeldama, a inopinément quitté la ville. Pour couronner le tout, Alexia se fait attaquer par une coccinelle mécanique létale, et découvre que les vampires de Londres ont juré sa mort. Tandis que Lord Maccon met toute son énergie à boire, et que le Professeur Lyall tente désespérément de maintenir la cohésion au sein de la meute Woolsey, Alexia s’enfuit en Italie à la recherche des mystérieux Templiers. Ils sont les seuls à pouvoir expliquer sa délicate condition actuelle. Mais ils pourraient aussi s’avérer pires que les vampires. Surtout armés de pesto.

Mon avis : Ah, cette chère Alexia. C’est toujours un réel plaisir de suivre ses aventures. Je ne me lasse pas du tout de l’univers de Gail Carriger qui a su encore une fois me charmer avec Sans honte qui se détache un peu des deux tomes précédents, mais qui garde tous les éléments que j’adore dans le Protectorat de l’ombrelle. En le finissant d’ailleurs, je n’ai eu qu’une envie : continuer avec le tome quatre (ce que je suis en train de faire, d’ailleurs), notamment pour savoir ce qu’il va advenir d’Alexia et de son désagrément embryonnaire.

La fin du tome deux nous avait laissé avec une Alexia assez désemparée et déboussolée. Il était assez difficile de la voir comme cela, mais connaissant notre héroïne, il était clair que cet état n’allait pas durer très longtemps. Et c’est avec plaisir que la mordante lady Maccon reprend du poil de la bête et décide malgré les dangers de partir à la recherche de la vérité concernant son état, la cause de tous ses soucis. Dès les premières pages de Sans honte, nous nous doutons que l’action va être prépondérante et que l’on ne va pas s’ennuyer. Les vampires sont décidés à éliminer Alexia, d’une part, et d’autre part, notre chère comtesse veut partir en Italie pour rencontrer les Templiers (de grands fanatiques religieux qui luttent contre le surnaturel). Aventures, actions et palpitations garanties. Du coup, on ne s’ennuie pas du tout une seule seconde.

Mise à part le départ d’Alexia de Londres, le grand changement dont je faisais allusion plus haut et que nous voyons deux « histoires » se dérouler en parallèle. Lyall, resté à Londres, a lui aussi une enquête à mener et un Alpha malheureux à gérer. Et j’ai vraiment apprécié de voir ces deux intrigues se dérouler en parallèle l’une de l’autre. Lyall prend de plus en plus d’ampleur au fil des tomes. Et outre le fait que c’est un personnage que j’aime beaucoup et cela depuis le début, je trouve que l’auteur a su lui donner une vraie place dans cette histoire. Il n’est pas seulement un personnage secondaire, plus maintenant du moins, il est très souvent au centre des intrigues et devient un personnage incontournable. On se demande même comment la meute pourrait survivre sans lui. Il en est la tête pensante et le plus remarquable, c’est qu’il se contente tout à fait de cette position, et je pense qu’il ne l’échangerait pour rien au monde malgré les tracas que cela suscite.

Alexia est, elle, toujours aussi divine. J’adore vraiment son caractère, sa façon de voir les choses et d’agir. Elle est déroutante à certains moments, pétillante et sarcastique, s’accommodant de tout d’une façon déconcertante. Et je l’adore pour tout cela. Même avec son désagrément embryonnaire comme elle appelle son futur enfant, elle n’en reste pas moins adorable. Pourtant, ce terme pourrait paraître choquant, mais venant d’elle, c’est drôle et je pars du principe que quand on donne un surnom à quelque chose ou à quelqu’un, c’est qu’on y attache de l’affection quelle qu’elle soit. D’ailleurs grâce à lui, nous en apprenons encore plus dans Sans honte. Sur le paranaturel comme sur le surnaturel. Chaque tome a son lot de révélations, et plus nous avançons, plus il est facile d’appréhender tout ce qu’il se passe et comment, le surnaturel a été amené à « coexister » avec le non-naturel. Nous n’apprenons pas forcément des choses très appréciables (le fanatisme religieux y étant pour beaucoup), par certains moments, mais cela fait partie d’un tout.

Sans honte est don un tome très agréable à lire, avec des crises de fou rire, de l’action, de l’impertinence, et même si la fin ne laisse pas tellement de surprise, il n’en reste pas moins que les intrigues sont très bien menées et que Gail Carriger sait toujours autant me charmer avec son style très original.

6 réponses à “Le protectorat de l’ombrelle, tome 3 : Sans honte

    1. Il me reste le dernier tome encore à lire mais j’ai aussi déjà hâte de commencer la série avec la fille des nos deux héros :)

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