Aujourd’hui, je vais vous parler du tome 2 de l’une de mes séries préférée de cette année 2014, Sans forme ! A savoir : le protectorat de l’ombrelle :) Ce tome deux est tout autant une réussite que le premier tome et franchement, je ne peux que vous conseiller de les lire.
Résumé : Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !
Mon avis : Je ne me lasse pas des aventures d’Alexia Tarabotti, maintenant Lady Maccon. Si bien que j’ai déjà commandé les tomes trois et quatre, et je vais attendre avec impatience que le dernier tome sorte en livre de poche (prix et couverture beaucoup plus attractifs !). Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant apprécié une série de la sorte. J’adore le style de Gail Carriger, toujours piquant, dynamique, drôle et malicieux. Cela donne encore plus vie à notre héroïne qui a les mêmes qualités. Et je l’avoue, j’aime les héroïnes comme Alexia, des femmes fortes et débrouillardes qui ne vous laissent pas indifférents.
Nous reprenons l’histoire peu de temps après le mariage de Conall et d’Alexia. Les deux époux ont trouvé leurs marques et la vie semble se dérouler sans accroche. C’était sans compter, bien entendu, sur un événement inattendu. Les vampires, loups-garous et fantômes se trouvent dans une situation assez « humanisante », ce qui bien entendu fait du ramdam. Alexia se jette bien évidemment dans l’enquête. On ne peut pas dire que l’action tarde à arriver (elle est là dès les premières pages), et elle continue tout au long de l’histoire. On ne s’ennuie pas une seconde car il arrive une multitude de choses à notre héroïne. Entre les nouvelles rencontres et les événements fâcheux, on ne sait pas où donner de la tête. Mais ce n’est pas dérangeant, bien au contraire. J’apprécie vraiment ce dynamisme, même si du coup, l’enquête d’Alexia passe un peu en second plan, en quelque sorte, vu toutes les intrigues qui se développent.
La vague d’humanisation dans Sans forme nous permet d’en savoir un peu plus sur Alexia, et en particulier sur les sans âmes. C’est une trame de fond que j’apprécie car nous ne savons, en fin de compte, pas grand chose sur son état de paranaturelle, elle-même étant assez dans le flou. Je pense que ce sera une intrigue qui se poursuivra dans les prochains tomes, car décidément tout semble tourner autour d’Alexia ! Indirectement, nous en apprenons aussi beaucoup sur Conall. Ce dernier se rend en Écosse, pour régler un problème de famille. Alexia le suivant, cela nous permet de mieux appréhender son mari et de comprendre tout son histoire. Une bonne chose, d’autant plus, que cela nous permet aussi de voir une nouvelle facette de la relation Alexia/Conall. Les voir en tant que mari et femme est différent mais toujours aussi réjouissant. Ils n’ont pas cessé leurs joutes verbales à mon plus grand plaisir.
L’enquête de Sans forme est bien menée et je suis restée dans le flou pratiquement jusqu’à la fin ! Encore un autre bon point, car généralement j’arrive à deviner très rapidement le pourquoi du comment. Je ne m’attendais pas à ce que ce mystère soit lié à une certaine chose (oui, je ne vous spoile pas quand même !) et le « coupable » était assez inattendu… Ou bien plutôt tellement évident qu’on n’y pensait pas. Il y a par contre certains événements qui étaient très faciles à décrypter même si les personnages ne s’en rendent compte qu’à la fin…
Un nouveau personnage fait son entrée dans Sans forme : Mme Lefoux. Il y en a d’autres, mais c’est elle qui m’a le plus marquée. Cette inventrice de génie a quelque chose d’assez inexplicable. Elle est fascinante (pas autant qu’Alexia). Sûrement parce qu’elle reste un mystère même si on apprend à la connaître tout le long du roman. J’espère qu’elle sera présente dans d’autres tomes. Au contraire, je n’ai pas apprécié la présence de l’une des demi-sœur d’Alexia, Félicité… Mon dieu qu’elle est énervante (et je reste polie). Elle n’a aucun intérêt… vraiment aucun… Je ne sais pas si cela va changer (je me demande si Gail Carriger ne l’a pas mise en avant pour qu’elle prenne de l’importance par la suite), mais si elle continue comme cela, je préférerai ne plus la revoir… Ivy, elle, même si elle est enquiquinante, apporte au moins une dose de dérision et de situations très cocasses. Le personnage ne casse pas trois pattes à un canard, mais elle a au moins le mérite d’être un apport de drôles de situations.
La fin de Sans forme ne nous laisse pas sur une note très gaie par contre… C’est assez brutale et j’avoue que je suis contente d’avoir assez rapidement la suite du Protectorat de l’ombrelle, car rester sur une touche aussi désagréable n’est pas très plaisant. Je ne doute pas qu’Alexia va rebondir très rapidement, mais il n’en reste pas moins que je trouve la situation très peu engageante… Affaire à suivre.
Bon je n’ai pas tout lu parce que j’ai eu peur de me faire spoiler le tome1 mais vraiment il faut que je m’y mette parce que ça me donne très envie, en plus je cherchais justement quelque chose à me mettre sous la dent pour les vacances!
je veux ton avis si tu commences la série !!! XD
Oh il faudrait vraiment que je poursuive cette saga!! J’avais passé un très bon moment avec le premier tome! Mais d’après ce que tu en dis, mieux vaut avoir le tome 3 sous la main aussi….!
c’est assez addictif, c’est vrai ! :)