Aujourd’hui, je vais vous parler d’une de mes séries coup de cœur du moment et en particulier du 1er tome (c’est mieux, n’est-ce pas :P ) : Le protectorat de l’ombrelle, Tome 1 : Sans âme de Gail Carriger. J’ai découvert la série sur le blog de La tête dans les livres, et j’avoue que sa critique m’avait mis l’eau à la bouche ! Et je n’ai pas été déçue !
Résumé : Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuzio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
Mon avis : J’ai adoré Sans âme. C’est frais, très drôle, piquant, on y trouve le côté surnaturel, avec une pointe d’attitude « so british » et une enquête palpitante. Beaucoup de choses que j’aime dans un seul roman ! Je l’avais découvert sur le blog de La tête dans les livres et j’avais été très tenté par le résumé mais aussi pour sa critique. Je n’ai pas longtemps hésité avant de me décider à acheter le tome un et je ne suis spas du tout déçue. J’ai déjà le projet d’acheter tous les tomes de la série.
On entre tout de suite dans l’histoire. Pas de tergiversation. Et ça, j’apprécie énormément. C’est un lien direct avec le caractère d’Alexia, notre jeune héroïne : mordante et sans détour. J’ai accroché immédiatement. Débrouillarde avec du répondant, intelligente, franche, elle en impose. Pourtant, la vie n’a pas forcément était clémente avec la jeune anglaise d’origine italienne (ce qui est un peu mal vu dans la société britannique de l’époque – à cause de son teint pas assez blanc porcelaine…). Née sans âme, son père est mort quand elle était très jeune, sa mère à cause du physique exotique de sa fille et de son caractère l’a vite mis « au placard » la faisant devenir vieille fille… Son beau père est courtois mais il ne pense qu’à l’argent et ne trouve pas sa belle fille agréable. Pensez-vous, elle réfléchit et a du répondant… Ses demi-sœurs sont plus sympathiques mais elles sont la caricature même de la jeune fille de la bourgeoisie : ne pensant qu’à l’apparence, aux potins en tout genre et à l’argent… Bref, pas forcément le cadre idéal pour s’épanouir. Et pourtant, Alexia ne se laisse pas aller. C’est qu’elle a de la ressource, la jeune dame !
Du coup, le récit est très proche du caractère d’Alexia, même si elle n’en est pas la narratrice. L’enquête commence ainsi dire dès les premières pages et au fil des investigations de notre héroïne nous apprenons à découvrir la nouvelle société anglaise qui a assez bien intégré les surnaturels. Je ne me suis pas ennuyée même si certains passages trainés un peu en longueur quelques fois, il y a une très bonne dynamique. On en apprend aussi beaucoup tout le long du récit ce qui permet de ne perdre aucun intérêt à la lecture. Sans compter les joutes verbales auxquelles Alexia aime s’adonner et qui sont très souvent hilarantes.
Le duo Alexia/Connall y est pour beaucoup. Le comte loup-garou n’a pas forcément l’habitude de rencontrer des jeunes femmes comme Alexia, sans compter qu’elle n’est pas un loup-garou elle-même. Son attitude complètement paumée à certains moments est tout simplement adorable. Mais il est loin de se laisser faire. J’ai aussi beaucoup aimé son duo avec son Beta. Le professeur est une crème et l’opposé de son Alpha. Encore une très bonne dynamique.
Quant à l’enquête en elle-même, elle nous prouve que la peur et l’incompréhension sont encore une fois de plus les choses les plus terribles qui soient. Car les « méchants » de l’histoire sont bien plus des monstres que ceux qu’ils pourchassent. De ce point de vue là, j’aime beaucoup ce que l’auteur ait décidé de nous montrer que les surnaturels sont des être à part entière et qu’ils sont bien décidés à s’intégrer. La discrimination de certains est révoltante mais on peut la comprendre. Tout n’est pas blanc ou noir. Du coup, même si le récit est drôle, piquant, charmant… il garde néanmoins une touche de sérieux et traite de sujets assez universels sans les tourner en dérision.
J’ai passé un excellent moment et j’espère lire la suite des aventures d’Alexia très prochainement.
Ohh je suis contente que tu aies aimé!! Il faudrait d’ailleurs que je lise la suite, c’est vraiment un style un peu décalé qui est très sympa à lire :)
Oui, j’ai adoré ! Merci encore pour la découverte :) J’ai lu le tome deux qui est tout aussi bien et le 3 et 4 attendent dans ma bibliothèque !
Oh oui j’ai beaucoup aimé ce roman et la série d’ailleurs mais il faudrait que je la finisse maintenant. Ils sont tous vraiment sympa ! J’espère que la suite te plaira autant.
Pour l’instant, je suis toujours aussi fan :)
Oh ben du coup tu me donnes bien envie de passer à celui-là quand j’aurai terminé retour à Little Wing et Le roi disait que j’étais diable.
J’espère que tu aimeras :)