Autant vous dire tout de suite que quitter mes 4 garçons n’a pas été facile… Rainbow Days a été mon petit rayon de soleil pendant plusieurs années, et j’ai hâte de lire les prochaines oeuvres de Minami Mizuno !

Rainbow DaysRésumé : Quatre garçons tous différents, mais unis par l’amitié. Quatre histoires d’amours potentielles ou naissantes. Ce manga nous entraîne dans le quotidien de Natsuki le rêveur, Tomoya le tombeur m’as-tu-vu, Keiichi l’optimiste mais véritable sadique, et Tsuyoshi, l’otaku stoïque. On suit les émois de ces beaux jeunes hommes et de leur groupe d’amis, filles et garçons qui se côtoient dans la bonne humeur ! Un concentré d’amour et d’humour !

Mon avis : Après un tome quatorze qui était déjà bien haut au niveau émotionnel, je me doutais que ce dernier tome de Rainbow Days allait être « difficile » à lire. Déjà, le fait de quitter nos quatre héros n’était pas facile, mais en plus, il y avait le cas Kei à explorer. Ce tome était extrêmement touchant. J’ai pleuré devant la charge émotionnelle que Minami Mizuno nous offre et contre toute attente, j’ai fermé le tome plutôt de façon sereine. Certes, les quatre copains vont me manquer mais la mangaka a bien su finir sa série.

Alors que Tsuyo a fait la paix avec sa décision de postuler à Tokyo, Kei est toujours dans la tourmente. Et autant dire que l’adolescent gère très mal ses émotions… Au lieu de se confier à ses meilleurs amis, ce dernier se renferme sur lui et devient désagréable (Matsu utilise un autre qualificatif, qui je l’avoue même s’il est vulgaire, est tout à fait compréhensible !). Alors oui, il est odieux, mais franchement, cela ne m’a pas fait changer d’avis sur lui parce que la mangaka nous fait bien comprendre et cela depuis le début que c’est un moyen de défense.

Derrière ses airs de mal dégrossi, Kei reste adorable. On comprend sa façon d’agir mais surtout les émotions qui le tiraillent. Il n’aime pas le changement (moi, non plus, donc il a été facile de m’identifier à lui à ce moment-là), et la fin du lycée est un chamboulement plus qu’important. C’est l’inconnu, la perte de cette sécurité qu’est l’école, les amis qui s’éloignent, les responsabilités… C’est un peu comme sauter dans le vide, et Kei est plus qu’effrayé car il a l’impression que tout cela ne peut aboutir qu’à un seul événement : sa solitude. Toute cette partie du manga est très touchante, et j’ai encore une fois verser des larmes… Mais c’est une bonne chose, car cela veut dire que la mangaka a su faire résonner quelque chose en moi.

Il y a aussi pas mal de moments attendrissants, comme d’habitude. La discussion entre Nozomi et Yuji était juste parfaite. Drôle et en même temps, on sentait clairement l’attachement que Nozomi et son grand-frère ont pour Kei. Nos trois autres compères qui s’inquiètent chacun à leur façon, et les filles qui ont su aussi faire leur petite place dans le quatuor.

Cette série a été une excellente découverte pour moi, autant graphique qu’au niveau scénaristique. Je l’ai trouvé originale dans le sens où un shojo met assez rarement une bande de copains comme héros, drôle mais aussi réaliste dans le traitement des émotions et des petits tracas des adolescents. Chaque lecture était un petit rayon de soleil, ou plutôt d’arc-en-ciel ! J’espère sincèrement que d’autres oeuvres de Minami Mizuno seront publiées en France, et je me ferais un plaisir de les lire.

Mes chroniques des précédents tomes de Rainbow Days : ici

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