Avec le Dernier Olympien, le moins que l’on puisse dire, c’est que Rick Riordan a su clore sa première saga avec brio. Je n’en attendais pas moins de lui et j’ai hâte de poursuivre les aventures de Percy.
Résumé : Toute l’année, Percy et son armée de demi-dieux se sont préparés à affronter les Titans. L’heure est venue. Les troupes de Cronos avancent vers Manhattan où l’Olympe est en danger. Tandis que Percy et ses amis luttent, ils savent que le temps est compté. La prophétie va s’accomplir : Percy doit prendre une décision qui condamnera ou sauvera le monde… Mais cette décision, quelle est-elle ?
Mon avis : Dernier tome de la première saga du fameux demi-dieu et franchement, le moins que l’on puisse dire c’est que Rick Riordan a mis le paquet ! Je n’en attendais pas moins vu que nous attendions cette guerre entre les Titans et nos héros depuis un moment mais là, pas une seconde de répit. Et j’ai adoré.
Dès le départ, l’auteur nous laisse à peine quelques pages pour souffler, le temps de poser un peu ce que Percy a fait durant cette brève période de calme. Mais un de ses camarades vient le chercher et dès ce moment-là, le jeune héros ne s’arrêtera pas. Nous y allons crescendo avec des instants plus ou moins anxiogènes, mais la pression ne se relâche pas. J’avais même cette impression que le danger pouvait survenir de partout et la paranoïa commence à s’installer. C’est assez terrible car j’en suis venue à douter de personnages que j’apprécie de longue date mais en même temps, cela prouve que Rick Riordan a vraiment su mettre tous les éléments nécessaires pour ce dernier tome. Action à gogo, émotions façon montagnes russes, une intrigue qui se définit enfin dans ses moindres détails, des personnages à la hauteur.
Bien que j’ai trouvé Cronos assez ridicule par certains aspects, trop dans la caricature, il n’empêche qu’il était un adversaire de taille. Déjà de part son intelligence mais aussi par rapport à son entourage. Il est cruel à bien des égards, cependant il arrive à titiller les points qui font mal, autant dans ses troupes que chez ses ennemis. Il nous offre ainsi une bataille à la hauteur de l’Olympe. Mais ce que j’ai le plus aimé, c’est que Percy parvient lui aussi à s’allier avec des personnages plus qu’impressionnant. Il en arrive à un point où il y a tellement d’horreur et de désespoir dans sa vie, qu’il part du principe qu’il n’a rien à perdre. Et il ose des choses, il secoue la fourmilière des Dieux. Un coup de pied au derrière que beaucoup avaient besoin d’ailleurs.
Percy se révèle aussi dans ce cinquième tome. Il était clair qu’il avait la carrure d’un leader mais il semblait douter de ses qualités jusqu’à présent. Il devient le chef de troupes un peu par la force des choses mais en même temps, les autres le suivent, ont confiance en lui, ont foi en son jugement. L’adolescent un peu brouillon que nous avons découvert a fini par se transformer en vrai héros et il n’a pas à en rougir.
Comme je l’ai dit, certains personnages font des apparitions très remarquées et qui donnent un sacré coup d’élan à l’histoire. Il y en a d’autres par contre que j’ai trouvé trop en retrait. Annabelle la première, étrangement. Elle a sa part à jouer, bien sûr, mais je n’ai pas retrouvé le mordant que j’adore chez elle. Grover, à contrario, a permis de donner une petit dose d’humour supplémentaire et c’était plus que sympathique de le revoir auprès de son meilleur ami. Rachel m’a laissé de marbre. Son histoire est trop expédiée et prévisible. Thalia m’a semblé moins énervante mais en même temps, elle n’apparaît pas souvent. Nico, par contre, est un personnage que j’aimerai suivre de plus près. J’aime beaucoup la dualité du jeune homme. Sa part sombre est toujours là même s’il cherche à faire le bien autour de lui. Avec Hadès comme père, ce n’est pas non plus une tasse de thé, mais le potentiel de ce personnage est indéniable.
La fin est quant à elle à la hauteur de la saga. J’ai apprécié que Rick Riordan ne se la joue pas kamikaze et reste dans l’ambiance de son univers. Il fait la part belle à la jeunesse, met le courage et les liens familiaux bien en avant. Des messages qui parlent à tous et qui donnent envie de faire plus. Comme si l’héroïsme de ses protagonistes gagnés ses lecteurs. Et c’est cela le plus important après tout. Réussir à immerger son lectorat. J’ai hâte de commencer Les Héros de l’Olympe.
J’aime beaucoup Nico aussi. Pourtant j’avais du mal avec lui au début, je me rappelle avoir été agacée quand il tenait Percy pour responsable de ses malheurs à l’époque (oui oui, j’étais tout le temps du côté du personnage principal quand j’étais ado). Si je devais relire la série, je verrais les choses autrement je pense, même si mon amour pour celle-ci resterait intact! Tu auras l’occasion de le recroiser dans la série Héros de l’Olympe, bien que j’aurais aimé le voir davantage :)
Ça me rappelle que j’ai deux ouvrages de Riri qui m’attendent! Encore une fois, je te recommande ses autres séries, même celle de Magnus Chase, elles sont géniales! J’ai juste eu un peu moins d’affection pour l’intrigue du deuxième tome de sa série avec Apollon…
Aller, tu peux le faire :D
J’ai aussi eu du mal avec lui au début, mais je trouve qu’il a très bien évolué et c’est chouette. Et je compte bien m’attaquer aux autres séries, même si celle d’Apollon ne me tente pas des masses. J’aime pas du tout le personnage.