L’un de mes coups de coeur de l’année 2016 est Never Sky, le premier tome d’une trilogie dystopique. Oui, je sais, je suis très en retard dans mes chroniques mais que voulez-vous, je lis beaucoup donc forcément… Je compte finir la saga de Veronica Rossi cette année, et je croise les doigts pour que la suite me plaise autant !

Never SkyRésumé : Aria, 17 ans, a grandi dans une immense Capsule. Comme tous les Sédentaires, elle passe ses journées dans des mondes virtuels, à l’abri du danger. Mais un jour, accusée d’un crime qu’elle n’a pas commis, Aria est bannie, abandonnée en pleine nature ravagée par les tempêtes d’Éther. Sa seule chance de survie apparaît alors sous les traits de Perry, un chasseur aux cheveux hirsutes et à la peau tatouée. Malgré la terreur qu’il lui inspire, Aria n’a d’autre choix que de lui proposer un marché… qui va bouleverser leur vie à jamais.

Mon avis : J’ai un peu hésité en mettant ma note… Arrivée au trois quart, c’était un bon quatre sur cinq mais après avoir refermé Never Sky, le cinq sur cinq s’est un peu imposé. Et pourtant au tout début, c’était loin d’être gagné. Une sensation assez étrange mais que je trouve en même temps fort sympathique. Avec le recul que je crois que c’est l’une des premières fois que j’aime un livre en allant crescendo. Et puis, je n’avais pas eu de coup de cœur depuis un petit moment.

L’auteur nous fait entrer dans le vif du sujet très rapidement, dès les premières pages, en fait. Et cela commence assez fort. J’aime beaucoup ce genre d’entrée en matière. Étrangement, je rentre beaucoup plus facilement dans l’univers et l’histoire par ce biais, alors qu’en fin de compte, on ne sait rien ou très peu. Nous découvrons donc Aria, notre héroïne, une survivante qui vit dans une capsule, une sorte de dôme protégeant la population de l’extérieur et où tout est virtuel. N’ayant que très peu de place, ils ont créer des « domaines » où ils peuvent vivre par le biais de la technologie. On se retrouve face à une société qui a évolué, qui s’est adaptée mais pas dans le bon sens pour moi, et cela nous nous en rendons compte très vite. le premier chapitre est violent, et j’avoue que j’ai eu un peu de mal avec ça.

Puis nous rencontrons notre second héros, Perry. Un sauvage vivant à l’extérieur et c’est tout un autre monde qui s’offre à nous, un monde que j’ai beaucoup plus apprécié à de nombreux niveaux, un monde vrai. Certes, la survie est un mode de vie constant mais il était beaucoup plus facile de s’imaginer vivant comme les gens de l’extérieur que ceux des capsules. Et c’est vraiment à partir de ce moment-là que j’ai apprécié ma lecture.

Les chapitres de Never Sky alternes avec Aria et Perry. Deux mondes qui entrent en collision. Et même si l’idée n’est pas forcément originale, j’ai adoré la façon dont Veronica Rossi a exploité ce face à face. Le dénouement entre les deux personnages est prévisible, mais c’est tout leur parcourt qui est passionnant. Si nous en découvrons beaucoup plus sur l’extérieur, Aria nous offre une métamorphose que j’ai vraiment aimé. Leur quête les conduit dans des retranchements et les pousse à aller au-delà de leurs limites mais aussi des apparences. La petite touche fantastico-scientifique (je ne suis pas encore très sûre de l’origine de certaines choses dans le roman) est un énorme plus. Les différents dons de certains des « sauvages » sont très intéressants et cerise sur le gâteau, très bien exploité aussi. Bref, j’ai été happée et je n’ai pas pu lâcher le roman avant la fin.

Côté personnage, et c’est à mon avis l’une des choses les mieux exploitée dans Never Sky, il y en a de très très bons. Aria pour commencer. Une jeune femme qui pourrait sembler fragile et un peu perdue au début, naïve aussi, mais qui finit par se métamorphoser. Elle ne s’en rend pas compte elle-même mais grâce à Perry, on visualise très bien cette chrysalide sortant de son cocon. Et rien de tel pour me faire encore plus apprécier un personnage. Quant à Perry, on a un peu de mal à le cerner au début. Il est dans l’émotionnel continuellement à cause de son don. La colère est souvent ce qui le pousse à agir. On le sent frustré, enfermé dans une cage, mais il a aussi de jolis moments où il se révèle plus doux, plus attentionné, plus calme. Il n’a pas eu une vie facile et c’est un survivant à bien des niveaux mais il est impossible de ne pas l’apprécier. Il change aussi, de façon plus « discrète », si je puis dire. Un autre personnage que j’ai adoré : Roar, le meilleur ami de Perry. Un amour sarcastique, plein d’humour, très ouvert, franc… Il aurait fait un très bon héros, c’est certain et il a été une bouffée d’air frais. A bien y réfléchir, c’est dès son apparition que j’ai basculé dans le coup de coeur, en grande partie.

Le tout est bien mené. La trame est claire avec de nombreuses ramifications mais qui reviennent sur le devant de la scène à tour de rôle nous offrant des réponses petit à petit. Pas une seule fausse note à mon goût. Les bases sont très bien posées à la fin de ce premier tome, les personnages sont attachants, il y a de l’action, une romance bien entendu qui prend sa bonne part du gâteau, un peu d’humour, de l’amitié et une complexification de l’univers qui va crescendo. le style de l’auteur est de plus très fluide et dynamique. Une lecture plaisir à tous les points de vue.

6 réponses à “Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l’impossible

    1. Le 2 est pas mal (la chronique arrivera dans 100 ans vu mon retard) et j’ai commencé le 3 tout juste. Je croise les doigts pour une bonne fin !

    1. Ah oui, ça serait dommage que tu n’apprécies pas la saga à cause d’une overdose ! J’espère qu’elle te plaira autant qu’à moi.

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