Ce tome 8 de Mon coloc d’enfer avait de quoi me donner des sueurs froides… mais c’était sans compter sur la bienveillance de Keiko Iwashita !
Résumé : Miko, lycéenne, vit en colocation et est amoureuse du plus âgé de ses colocataires, le graphiste Matsunaga. Lors de la fête de Noël de la coloc’, elle assiste impuissante à la déclaration d’amour que sa professeure principale, Konatsu, fait à Matsunaga dont elle aimerait reconquérir le coeur.
Sous le choc, Miko quitte précipitamment la maison. C’est alors que Ryô lui court après et la serre dans ses bras en lui disant que lui, « jamais il ne la ferait pleurer ». Comment évoluera cette colocation de l’amour et de son trio amoureux ?
Parution : 9 Décembre 2020 chez Pika
Nombre de pages : 176
Prix : 6.95 €
J’ai mis un peu de temps avant de me lancer dans ma lecture… je ne sais pas pourquoi, mais après la fin du tome sept de Mon coloc d’enfer, j’avais sans doute peur de voir encore une fois se profiler un carré amoureux. Je déteste déjà de base les triangles, alors les carrés, je ne vous en parle même pas. Mais à force de lire des avis plutôt positifs sur ce tome, je me suis dit qu’il serait temps quand même… Bon, j’ai clairement loupé l’ambiance de Noël qui aurait été parfaite avec ma lecture, mais bon, c’est un détail !
Nous avions quitté Miko toute tristounette. La fête qu’elle avait si durement organisée n’a pas été une réussite pour elle, et voir sa prof, la fameuse ex de Matsunaga, se pointer et faire sa déclaration… Franchement, j’avais autant le moral dans les chaussettes que notre héroïne. On a beau savoir que cette déclaration ne mènera nulle part, la mangaka arrive tellement bien à nous faire ressentir la peine de notre petite Miko que c’était dur à voir. Donc, pas le mood idéal pour commencer ma lecture du tome huit de Mon coloc d’enfer.
Et pourtant, je n’aurais pas dû douter. Keiko Iwashita a l’air d’une auteure qui a plutôt envie de voir sourire ses personnages (vous savez, pas le genre sadique avec ses lecteurs, quoi). Du coup, dès les premières pages, on retrouve cette douceur, et cette envie de sourire avec des rencontres imprévues, les tentatives ratées de Matsunaga de consoler les autres, et cette ambiance amicale et chaleureuse de la coloc. Alors oui, il y a des tensions et tout le tome n’est pas rose, mais c’est aussi cela la famille. Il n’y a pas que des bons côtés et parfois on se tire dans les pattes.
Mais on finit par se réconcilier, par passer au-dessus, par se parler tout simplement pour comprendre l’autre. Alors oui, il y a des tensions, mais aussi plein de douceur, et c’est avant tout pour cela que je lis Mon coloc d’enfer. Pour cet effet cocon. Et absolument adorable.
Il y a aussi une « grande » avancée entre Matsunaga et Miko (ENFFFIINNN !!!!). Bon, ne nous réjouissons pas trop vite, le garçon est un gentleman… donc on va, je pense, encore trépigner, mais on avance. Il faut se contenter de cela pour l’instant, même si je mourais d’envie d’avoir un bon dans le temps dans le tome neuf. Mais j’ai aussi hâte de voir comment ils vont gérer cela, et comment leurs entourages vont appréhender tout cela.
Mes chroniques des tomes précédents de Mon coloc d’enfer : ici