Le second tome de Mon coloc d’enfer avance doucement en gardant ce côté feelgood que j’aime et en nous permettant de mieux découvrir nos héros.
Résumé : Miko vient de dire à Matsunaga qu’elle l’aimait. Elle se rattrape toutefois en trouvant une justification, ce qui les rassure tous les deux. Miko se vexe suite à des paroles dites par Matsunaga, elle décide de ne plus compter sur lui. Mais elle fait une indigestion après avoir refusé les conseils de son aîné. C’est Matsunaga qui finit par s’occuper d’elle.
Mon avis : Avec la déclaration de Miko à la fin du tome un de Mon coloc d’enfer, qui vient tout de même très rapidement, je me demandais comment la mangaka allait gérer les choses… Et, c’est plutôt bien fait, je l’avoue. Tout en gardant cette trame d’amourette d’adolescente, Keiko Iwashita poursuit son bout de chemin en alliant les petits tracas de tous les jours et les moments entre colocataires. On reste dans une ambiance bonne enfant, toute douce et mignonne tout plein.
Miko reste bien entendu au centre de toutes les petites aventures que l’on voit, même si ses colocataires sont présents. On arrive un petit peu à les connaître grâce à cela, mais ça reste encore très superflu. D’une part, c’est réaliste car je ne pense pas que l’adolescente les côtoie assez pour les connaître plus, mais d’un autre côté, j’aimerai quand même qu’ils soient plus exploités. Jun mis à part, cela va de soi. Il n’en reste pas moins que notre héroïne est adorable et que c’est un plaisir de la suivre. Son seul défaut est qu’elle a souvent besoin d’être sauvée. Et bien entendu, c’est Jun qui arrive à la rescousse quasiment à chaque fois.
Cela devient redondant, surtout dans ce tome deux. Mais, je tempère quand même car cela permet aussi de construire leur relation et de comprendre que Miko soit tombée si rapidement amoureuse. La complexité de la chose fait que de un, cette bienveillance peut porter à confusion, de deux, le fait que Miko se retrouve sans ses parents à un âge où on a encore besoin d’eux fausse ses sentiments. Il y a quelque chose entre nos deux héros, c’est indéniable, mais est-ce vraiment de l’amour ? Je ne serai absolument pas contre, mais en même temps, je me dis que ce serait chouette que cela ne soit qu’une erreur, et que plus tard, peut-être on en arrive à une réelle relation.
Je n’avais, de plus, pas tilté que Jun avait vingt-sept ans, soit dix ans de plus que Miko. Je le croyais beaucoup plus jeune. Et là, je me dis que même si le jeune homme a un côté très enfantin et pas tout à fait mature à certains moments, ce faussé pourrait être un obstacle. Encore une fois, comme je le disais dans le tome un, je serais curieuse de voir comment la mangaka gèrerait une telle situation vis-à-vis de sa culture. Je n’en serai toujours pas choquée, même avec cette prise de conscience, mais encore une fois, Miko est très jeune.
Ce second tome de Mon coloc d’enfer est toujours aussi charmant, et c’est un moment feelgood que j’apprécie énormément. La dernière scène nous laisse encore une fois sur un événement qui risque de tout bouleverser, mais je ne me fais pas trop de châteaux en Espagne…
Ma chronique sur le tome 1 : ici