Un peu de tristesse en ouvrant ce dernier tome de Lorien Legacies, Tous pour un, car je savais que j’allais dire au revoir à mes personnages mais en même temps les auteurs ont très bien su mener leur saga jusqu’à la dernière page !

Tous pour unRésumé : La Garde n’est plus seule dans la lutte. Les adolescents du monde entier développent leur propre héritage. Pour gagner la guerre, la Garde doit s’allier avec eux.

Mon avis : Voici enfin le dernier tome de cette saga que j’ai adoré du début à la fin : Tous pour un. Je ne sais pas si elle a rencontré du succès en France (sûrement un peu vu qu’on a eu la chance de voir les sept tomes publiés) mais si jamais vous chercher un young adult du genre invasion extraterrestre avec des personnages attachants et bien travaillés : allez-y les yeux fermés.

Mais revenons un peu à ce tome sept. Autant vous dire qu’après la fin du six, j’avais le moral dans les chaussettes… L’un des personnages principaux s’étant fait tué, j’avais quitté les Gardanes avec un gros pincement au coeur et une envie encore plus accrue de réduire Setrakus Râ en poussière. Fort heureusement, une année s’étant écoulée, j’étais dans un état d’esprit plus serein en commençant ma lecture. J’avais eu le temps de digérer cet événement et de prendre du recul. Et je pense sincèrement que c’était une très bonne chose vu l’atmosphère de cet épilogue.

Nous reprenons exactement là où nous avions quitté nos héros. En deuil, chacun gérant la chose à sa manière, mais toujours sur le qui-vive car la guerre est sur le point d’éclater. C’est difficile dès le départ. A plusieurs reprises, les personnages se rendent compte eux mêmes qu’ils ne sont plus des adolescents de quinze/seize ans. La guerre et tout ce qu’ils ont pu vivre avant les ont fait prématurément vieillir. Ils l’acceptent sans mal et sont plus que jamais dévoués à leur cause, mais cela ne laisse pas indifférent. Un pour tous est pour moi le reflet des dégâts que peuvent causer les guerres. Nous n’entrons à aucun moment dans une sorte de pathos dégoulinant, non, les auteurs montrent avec finesse combien tout ceci affecte en profondeur les personnages. John est d’ailleurs l’exemple le plus flagrant, mais j’y reviendrai.

A travers une ambiance assez pesante, teintée d’humour et d’ironie pour alléger le tout, nous découvrons le dernier assaut, la partie « militaire », le point de non retour qui fera basculer le destin de la planète. Mais encore faut-il réussir à faire le poids. Les ennemis sont des soldats possédant une technologie beaucoup plus avancée et en face d’eux cinq Gardanes et des adolescents totalement perdus qui ont certes obtenus des dons mais n’ont rien de guerriers. C’est là que la finesse et une guerre psychologique entre en jeu. Certains pourront dire qu’il y a un côté facile dans le déroulement des événements. Pour moi, les auteurs ont plutôt joué la carte de la chance, du désespoir et du courage. Après tout, une victoire a toujours une dose de chance. J’aime aussi le côté pugnace de la nature humaine, ce non renoncement. C’est pour moi, un très bon message.

L’intrigue est d’ailleurs très bien menée, avec des hauts et des bas. Tout en nuances, autant sur le plan psychologique que sur le déroulement lui-même. Nous ne sommes à l’abri d’aucune surprise, et les auteurs malmènent leurs personnages. C’est la guerre, après tout. Mais à côté de cela, il y a aussi toute la partie relationnelle que j’ai toujours adoré dans cette saga. Des tensions sont présentes, mais il y a aussi cette camaraderie qui réchauffe le coeur, cet altruisme qui nous permet de garder la foi. Car Lorien Legacies est avant tout une histoire d’amitié pour moi.

Parlons d’ailleurs des personnages. John, pour commencer. La guerre et le deuil l’ont changé. Il n’est plus l’adolescent insouciant et naïf du premier tome. Sa soif de vengeance le ronge sans pour autant le faire perdre pied. Il est en quelque sorte en mode combattant. C’est le seul moyen pour lui de survivre psychologiquement. J’ai aimé et détesté cela. D’une part, parce que notre héros souffre et c’est assez insupportable, mais en même temps, il reflète tellement l’essence de ce tome à lui seul, que c’est parfait. Sam, Six, Neuf, Ella et Marina sont égales à eux-mêmes. Ella semble peut-être plus « éloignée » à cause des derniers événements, mais la petite équipe contrebalance très bien avec l’attitude de John. Je les aime énormément. Je ne peux pas en dire plus que cela.

La fin… Nostalgique mais en même temps très bien menée. Elle laisse une porte ouverte avec une once d’espoir et termine en même temps très bien la saga. Nous avons droit à un vrai épilogue qui clôt tout pour moi. Intelligente et réaliste. Que demander de plus ?

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