Si vous avez aimé Ivy Wilde, comme moi, Esther Parmentier est la nouvelle héroïne à suivre ! Pétillante, drôle et avec de la répartie !

Esther ParmentierRésumé : Esther Parmentier a quitté sa Bretagne natale pour un stage à Strasbourg dans une société informatique quand elle est repérée par l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles. Car Esther est une sorcière. À peine remise de cette découverte, et des tests visant à déterminer ses capacités, Esther apprend qu’elle n’a pas plus de pouvoirs qu’une allumette mouillée. Sa note sur l’échelle des pouvoirs est historiquement basse : 2 sur 82. Mais Esther est dotée d’un caractère de cochon, de solides capacités de déduction et est capable de résister aux pouvoirs de séduction des Créatures. Malgré son faible score, l’Agence décide donc de l’embaucher comme stagiaire.

Mon avis : Qu’est-ce que j’ai ri, mais qu’est-ce que j’ai ri ! Et cela dès le départ. Et commencer un roman avec un style aussi frais, moderne et plein d’humour, cela fait un bien fou. Surtout que cela ne gêne absolument pas l’histoire, bien au contraire. Il y a un dynamisme pétillant et on se laisse happer dans les aventures d’Esther les yeux fermés.

Maëlle Desard donne le ton dès les premières lignes. Son héroïne, Esther Parmentier, est une jeune femme au caractère bien trempée, qui a de la réparti et un sens de l’humour auquel j’adhère entièrement. Et je l’ai adoré dès la première page. Ce petit bout de femme qui ne ressemble pas aux héroïnes stéréotypées, mais qui n’a rien à leur envier, qui râle, avec plein de petits défauts comme nous, qui est un amour, entière, franche, spontanée, pleine de ressources… Difficile de ne pas tomber sous le charme. Et puis Esther a quand même le don de se retrouver aux mauvais endroits aux mauvais moments, entraînant ainsi des situations parfois très rocambolesques. Passer de stagiaire en compta, à stagiaire dans une organisation secrète de régulation des créatures surnaturelles, avec pour tuteur un vampire pas très coopératif… C’est un peu la poisse… Ou pas ?

Et c’est là que le roman est génial. Parce que clairement, Esther se serait bien passer de découvrir qu’elle est une sorcière, d’être enrôlée de « force » dans tout ce bazar. Mais au final, si c’était aussi la chance de sa vie. Une aventure qui permettrait de lui donner un but, de découvrir combien elle est géniale notre petite héroïne. Alors on embarque dans ce nouveau monde un peu fou avec des personnages haut en couleur, mais tellement attachants, chacun à leur manière. Et on voit non seulement notre Esther grandir, s’affirmer, mais aussi se construire une famille, un peu névrosée, un peu bizarre… mais une famille quand même. Et je me suis prise au jeu. C’est tellement fun, avec une petite dose de frissons, d’enquête, de découvertes. Tous les ingrédients sont là pour rendre l’histoire palpitante et pour nous faire passer un excellent moment.

Le côté décalé est ce que j’adore vraiment. L’auteur donne parfois l’impression de se moquer gentiment de ses héros, mais on sent la bienveillance qu’il y a également derrière. Et je trouve cela très chouette, dans le sens où je pense qu’il faut pouvoir se moquer de soi-même pour s’accepter vraiment. Et puis, les personnages sont quand même attendrissants au possible, même les plus ronchons. Une grosse préférence pour Mozzie d’ailleurs que j’ai trouvé absolument adorable. Marine est aussi clairement un personnage dont j’aimerai en apprendre plus, tout comme Dario. Même le chef de la division de Strasbourg sait se montrer tout mignon malgré le fait qu’il soit un loup-garou alpha. Loan a un côté antipathique qui ne laisse pas indifférent, mais j’avoue que ce n’est pas forcément le personnage vers lequel j’ai eu le plus d’atomes crochus. J’attends de voir ce que pourra donner la suite.

L’histoire principale est plutôt sympathique également. On apprend, bien entendu, pas mal de choses sur l’univers que Maëlle Desard a créé, mais sans se sentir perdu par le flux d’informations. Il n’y a pas non plus de temps mort, ce qui donne un bon rythme mais qui permet également de nous garder accrocher à notre livre. Pour ma part, j’ai eu du mal à le lâcher, et pas forcément parce que je voulais découvrir le fin mot de l’histoire, mais parce que je me sentais bien dans cet univers.

Un premier tome fort réussi avec un petit pied de nez à ce que l’on peut lire habituellement dans le genre, et cela fait un bien fou. Comme quoi, on peut allier l’humour sans être vulgaire, et construire un univers et une histoire qui captive. J’en redemande.

2 réponses à “Les tribulations d’Esther Parmentier, sorcière stagiaire, tome 1 : Cadavre haché – vampire fâché

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