Un tome plus en tension pour les Soeurs Grémillet, mais c’est aussi cela grandir… Heureusement, les soeurs savent aussi se retrouver.
Résumé : Une île. Des amis. La fête ! Bref : le séjour s`annonce bien pour les sœurs Grémillet, qui ont été invitées au mariage de Virginie, une amie de longue date de leur mère. Le seul souci, c’est Aurélie, la fille de la mariée, qui met rapidement le grappin sur Sarah et la pousse à se rebeller contre sa mère ! De quoi brouiller gravement la complicité des trois sœurs, qui pour la première fois, vont affronter séparées un grand défi : écumer l’île afin de retrouver les pièces d’un puzzle comportant un mystérieux message sur la notion de liberté…
Parution : 30/08/2024 chez Dupuis
Nombre de pages : 72
Prix : 15€50
Est-ce qu’on aime la bouille renfrognée de Lucille avec son gros iguane dans les bras ? Oui, bien évidemment ! Est-ce que cette moue annonce des tensions… ? Oui également… et dans ce sixième tome, on ne peut pas dire que les relations mère / filles et fraternelles soient au beau fixe…
Je dois avouer que La villa des mystères n’est pas mon tome préféré des Soeurs Grémillet. Les tensions et l’attitude de Sarah font que l’ambiance n’est pas au beau fixe. Quant à l’amie de Magda, elle est tellement autocentrée qu’elle en devient un personnage comique un chouia antipathique. Il y a toujours un élément ou plus exactement un sentiment « négatif » qui est mis en avant dans les tomes, mais là j’ai eu plus de mal.
Après, comme l’indique ma note, j’ai tout de même aimé l’histoire. On y voit la crise d’adolescence, l’impression de ne pas être compris, l’envie de couper un peu les ponts avec sa famille et de se tourner vers ses amis. C’est aussi le moment où l’on se cherche, où l’on a le sentiment que l’on est coincé dans des cages. Et c’est cela qui est au centre de ce tome des Soeurs Grémillet. Voir la vie comme une suite d’opportunités, d’obstacles à franchir ou à contourner, de trouver de la fantaisie à chaque instant.
Aurélie et Sarah le font d’une certaine manière, mais elles n’utilisent pas vraiment les bons moyens. Mais c’est aussi cela grandir après tout. Se tromper. Et même si oui, la fin est vraiment très mignonne et positive, on y voit aussi une bonne leçon de vie.
Si Lucille reste ma soeur préférée, le trio infernal est toujours aussi charmant. Certes, il y a beaucoup de conflits et une colère latente, mais rien d’insurmontable. Sarah grandit et elle a envie comme tous les adolescents de vite devenir adulte. Je n’aurais qu’une chose à lui dire : prends ton temps ma chérie, ne soit pas si pressée. L’insouciance de l’enfance c’est quelque chose de magique que l’on aimerait tous pouvoir garder.
Mes chroniques des tomes précédents des Soeurs Grémillet : ici