Mignon, drôle avec une pincée de frissons, Les Coquins nous embarquent dans une nouvelle aventure palpitante ! En avant moussaillons !
Résumé : Il existe une île sans nom, qui n’est répertoriée sur aucune carte et sert de repaire à une terrible bande de pirates. En plus de leur trésor, elle abrite depuis toujours leurs enfants, surnommés les Coquins. Problème : suite à une attaque ennemie, le secret de l’île est compromis. Il est donc temps d’abandonner cette cachette et d’installer richesses et Coquins ailleurs… mais le chemin vers le nouvel abri, le lointain Comptoir de la Fesse Plate, ne sera pas de tout repos ! Entre tempête, attaque de corsaire et trahison, les Coquins devront faire preuve d’ingéniosité pour survivre à la traversée !
Parution : 09/05/2019 chez POULPE FICTIONS
Nombre de pages : 216
Prix : 9€95
Après une lecture plutôt décevante, j’avais besoin d’une aventure où je savais que j’allais pouvoir m’évader et sourire. Le tome deux des Coquins, La bataille du Triple-Buse, était le parfait tremplin. Mignonnerie et piraterie, on embarque moussaillons !
L’île sans nom est compromise. Nos coquins et l’immense trésor de leurs parents ne sont maintenant plus un secret, et des mesures s’imposent. Il faut mettre tout ce petit monde en sécurité et prendre le large. Une occasion rêvée pour nos jeunes pirates qui ne rêvent que d’une chose : voguer en mer. Mais les choses pourraient être plus compliquées que prévu…
Ce fut un réel plaisir de retrouver Tribord, Bâbord, Fantine, Cayenne, Morbleue et Flibuste. Les Coquins est ce genre de roman qui vous donne le sourire, plein d’action et d’humour avec une pincée de réflexion. On s’évade tout de suite et avec plaisir. D’autant plus que dans ce second tome, nous apprenons également pas mal de vocabulaire nautique ce qui rend l’immersion encore plus sympathique.
Même si quitter l’île sans nom est un déchirement pour les enfants, c’est aussi un rêve qui se réalise. Ils vont enfin pouvoir voguer comme de vrais pirates (bon avec des nounous un peu exigeantes quand même). Mais on sent que l’excitation prend le pas, et à voir nos Coquins se débrouiller si bien, voire nous surprendre, difficile de ne pas réaliser qu’ils ont cela dans le sang. Débrouillards comme pas deux, ils se lancent bravant leurs peurs et faisant fie de ce que leur disent les adultes. Et c’est vraiment super sympa de les voir évoluer et grandir, prendre confiance en eux, et s’adapter face aux situations parfois périlleuses.
Je ne pensais pas revoir Gonzalo ou Felipe dans La bataille du Triple-Buse, mais, il faut l’avouer sans eux, l’histoire aurait été moins palpitante. Nous faisons aussi la connaissance d’un autre ennemi, ou plutôt d’autres ennemies également. De quoi mettre du piment dans cette traversée, censée être toute calme. J’adore l’idée de Gilles Abier. Mettre en avant des femmes fortes donne un super message, autant aux filles qu’aux garçons. Et il y a un réel équilibre depuis le départ. Je pense notamment aux Coquins. Certes certains traits de caractère sont assez typiques, mais les enfants ont autant de qualités que de défauts, et cela pour les deux sexes. Je ne trouve absolument pas de mise en valeur ciblée, alors que pour beaucoup, moi la première, la piraterie est plutôt une histoire d’hommes.
Un gros plus dans le roman : les dessins de Mini Ludvin. J’adore que l’histoire soit entrecoupée de portraits et de scènes illustrées. Je pense que pour les enfants, cela aide vraiment à développer l’imagination, sans compter que de voir nos héros prendre vie ajoute indéniablement du dynamisme au récit.
La bataille du Triple-Buse a été un super moment de lecture, sans surprise. C’est mignon, drôle, plein d’aventure et de frissons. Nous voyageons, nous découvrons et nous apprenons avec nos petits héros si attachants. Vivement le tome trois.
Ma chronique du 1er tome de la saga Les Coquins : ici