Retour au calme, ce qui n’est pas pour me déplaire, avec ce tome 7 des Carnets de l’apothicaire. J’avoue que je suis très contente du retour de Mao Mao à la cour intérieure.
Résumé : Tandis que Mao Mao continue d’enquêter sur diverses affaires suspectes, la voilà qui finit par se demander si toutes ne seraient pas liées. En effet, quelqu’un semble agir dans le plus grand secret afin de parvenir à un but précis… Grâce à sa vivacité d’esprit, la jeune fille comprend très vite que les accidents des derniers mois étaient en réalité des crimes destinés à atteindre une personne de haut rang. Elle se rend alors sur place au péril de sa vie et réussit à sauver in extremis la cible du meurtre… qui n’était autre que Jinshi !
Parution : 06/01/2022 chez Ki-oon
Nombre de pages : 175
Prix : 7€95
Enfin le retour à la normale que j’attendais depuis un petit moment déjà. Je n’ai rien contre les enquêtes, vraiment, mais j’avoue que les intrigues internes et les manigances politiques m’intéressent beaucoup plus. Alors que d’habitude, dans mes lectures, c’est plutôt l’inverse, mais ici dans Les carnets de l’apothicaire, l’univers est tellement complexe et intéressant que je préfère quand les mangakas s’y consacrent. Après, je comprends tout à fait que le passage à la cour extérieure était utile pour la suite des intrigues et j’ai hâte de voir où cela va nous mener.
Un peu sur ma faim avec la fin de l’histoire concernant la tentative d’assassinat envers Jinshi. C’est chouette d’avoir eu une conclusion digne de ce nom avec des explications, mais il y a tout de même un côté d’inachevé. De quoi laisser ouverte cette intrigue, ce qui d’un point de vue stratégique est pas mal du tout, si à un moment donné les auteurs reprennent le fil de cette histoire. S’il n’en est rien… j’avoue que je serai un peu déçue, même si je m’en remettais. J’ai plutôt confiance, donc j’attends de voir.
La suite est consacrée au retour de Mao Mao à la cour intérieure, pour mon plus grand plaisir. Revoir toutes ces femmes, retrouver cette ambiance bienveillante et voir un peu plus de monde est très plaisant, et je ne cache pas que j’espère que cela perdurera. Il n’y a pas vraiment d’histoires à gros enjeux, mais franchement, je n’ai pas goûté mon plaisir de revoir tout ce petit monde. Mao Mao retrouve vite ses marques, on nous donne les derniers potins, on en apprend un peu sur les concubines et l’empereur, sur les dernières coutumes… C’est fort sympathique. J’avoue avoir beaucoup ri sur le moment où Lihaku essaye de voir avec Mao Mao commence il pourrait racheter Pailin, dont il est follement amoureux. Ces deux-là ne doivent pas rester ensemble sinon, tout part en cacahuètes, mais j’adore cette amitié. Entre la naïveté et la gentillesse de Lihaku, et le naturel de Mao Mao, cela donne toujours quelque chose d’adorable. Et puis, je trouve chouette qu’elle parvienne à se former un cercle de confiance. D’un point de vue stratégique, c’est l’idéal vu sa situation, mais le fait qu’elle ne soit pas seule et qu’elle ait des soutiens est rassurant, surtout qu’elle y parvient en restant elle-même.
Alors oui, il ne se passe pas forcément grand-chose dans ce tome des Carnets de l’apothicaire, surtout en comparaison du précédent, mais pour ma part, j’y ai trouvé mon compte. J’aime vraiment ces petits moments de la vie quotidienne sans manigance. Je ne dis pas que sur le long terme, ça serait jouable, mais de temps en temps, c’est agréable.
Mes chroniques des précédents tomes des Carnets de l’apothicaire : ici