Avec des révélations plus que croustillantes, ce 4e tome des Carnets de l’apothicaire attise encore plus ma curiosité. Encore un pur régal.
Résumé : Alors que Mao Mao se rend dans le quartier des plaisirs pour profiter de quelques jours de repos bien mérités aux côtés de son père, la voilà de nouveau amenée à enquêter ! En effet, une courtisane et son client ont été retrouvés empoisonnés dans une des maisons closes environnantes… Une affaire que la petite apothicaire parvient à résoudre avec beaucoup de sang-froid. Mais, de retour au pavillon de Jade, la jeune fille est mandatée par Jinshi pour éclaircir un tout autre mystère : le corps d’une servante de la cour intérieure vient d’être découvert dans les eaux glacées des douves…
Parution : 01/07/2021 chez Ki-oon
Nombre de pages : 188
Prix : 7€95
Pas de doute, je trouve que le manga est beaucoup plus captivant lorsqu’il reste dans la cour intérieure. Et j’ai vraiment apprécié ce quatrième tome des Carnets de l’apothicaire. D’autant plus que l’on reste sur une même intrigue durant pratiquement tout ce tome et que cela nous permet d’en apprendre vraiment beaucoup plus sur pas mal de personnages importants.
Bien qu’il y ait toujours des intrigues et que l’histoire ne nous épargne pas des exécutions ou des morts, il se dégage toujours autant une ambiance bienveillante. Je ne sais pas comment les mangakas y parviennent, mais c’est très réussi, surtout que c’est quelque chose que j’apprécie énormément.
Après une petite pause, nous revenons à la tentative d’empoisonnement de Lishu, la plus jeune concubine de l’Empereur. Bien que le coupable ait été démasqué, Jinshi demande à Mao Mao de mener l’enquête pour être certain. Notre jeune héroïne se voit donc emmener au pavillon de Grenat. Bien que sa mission ne soit pas des plus joyeuses, j’ai cependant beaucoup aimé découvrir Aduo et sa cour. On apprend énormément de choses et certaines pièces du puzzle se mettent en place. Il est ainsi beaucoup plus aisé de comprendre des éléments assez mystérieux et l’on gagne en profondeur par rapport à l’univers. Que du bonus.
La « relation » entre Jinshi et Mao Mao continue d’évoluer doucement également. Il se repose beaucoup sur elle dès qu’il le peut, mais plus par confiance que par paresse. Et bien qu’il s’amuse à ses dépens, on voit bien qu’il y a quelque chose de plus. Gaoshun a beau croire que son maître voit notre héroïne comme un jouet, pour moi, c’est loin d’être le cas. Il s’amuse avec elle, comme je l’ai dit, ça oui, mais plus parce qu’il est intrigué et plus il la connaît plus, plus il a de l’affection pour elle. On voit d’ailleurs tout ce qu’il est prêt à faire pour elle à la fin de ce tome.
D’ailleurs en parlant de la fin, j’ai apprécié de voir que Mao Mao avait des proches qui tenaient aussi beaucoup à elle. Les trois courtisanes vedettes de la maison des plaisirs où elle était sont adorables avec elle, et les petits moments de tendresse que l’on voit donnent le sourire. Encore une fois, beaucoup de bienveillance malgré certains éléments plus sombres.
Maintenant que des révélations plus que croustillantes ont été faites, j’avoue que je suis curieuse de voir où cela va nous mener. Parce que du point de vue politique… cela promet d’être explosif et pas dans le bon sens du terme. Mais je ne doute pas que les héros des Carnets de l’apothicaire seront faire face.
Mes chroniques des précédents tomes des Carnets de l’apothicaire : ici