J’avais prévu cet article hier, mais vu que ma freebox est tombée en rade (grrrrr !!!!), je n’ai évidemment pas pu. Fort heureusement, le problème semble résolu (je croise quand même les doigts…). Je voulais donc vous parler du tome 5 Des Douze Royaumes de Fuyumi Ono : Les ailes du destin. Un tome un peu spécial car il n’a pas été adapté dans l’anime et ma lecture a donc été une totale découverte (même si le personnage principal fait une brève apparition dans les tomes précédents). Du coup, j’ai encore plus apprécié ce tome.
Résumé : Shushô n’a que douze ans mais déjà une seule ambition : fille d’un riche marchand de Kyô, elle sera la reine de ce royaume. Depuis sa plus tendre enfance, depuis la mort du précédent roi, Shushô n’a connu son royaume que dans le malheur : les monstres sanguinaires – les yômas – qui pullulent, les calamités qui se succèdent, les esprits qui se corrompent. Elle est persuadée que le Kirin (l’animal sacré qui désigne le souverain) saura reconnaître en elle la reine qui sauvera le royaume de Kyô. Elle se met donc en route vers le mont Hô, le mont sacré où sont désignés les rois. Sa première épreuve : franchir les monts Kongô et traverser la mer Jaune, une étendue sauvage infestée de yômas. En chemin elle rencontre Rikô, l’un des fils du roi de Sô, qui acceptera de l’accompagner dans son périple. Elle s’attache également les services de Gankyû, chasseur de monstres au tempérament bourru, qui se révèle d’un précieux secours, comme guide et garde du corps. Épaulée de ses deux compagnons, Shushô peut maintenant se joindre aux autres prétendants au trône pour prouver qu’elle est la reine que tout le royaume de Kyô attendait.
Mon avis : Je ne me lasse décidément pas des romans de Fuyumi Ono. Je viens à peine de finir Les ailes du destin que je prépare à lire le tome suivant : Les rives du crépuscule. Et je vais probablement finir toute la collection avant de passer à une autre lecture. Il faut dire que Fuyumi Ono sait vraiment comment garder intact le plaisir de naviguer dans son univers. Malgré quelques petites longueurs de-ci, de-là, j’ai toujours un mal fou à reposer l’un de ses roman en cours. Il y a tellement d’intrigues et de personnages intéressants dans sa saga qu’il est difficile de ne pas être curieux et de ne pas vouloir en savoir plus. Je viens de quitter la reine de Kyô et j’en encore tellement de questions à son sujet que j’espère la revoir dans un prochain tome. Il faut dire que la jeune reine de douze ans a de quoi intriguer et elle sait aussi se rendre très attachante.
Nous l’avions déjà brièvement rencontré dans un tome précédent (Le vent de l’infini, tome 1 – si je ne me trompe pas..) et elle avait déjà fait forte impression malgré le fait qu’elle n’apparaissait que durant quelques chapitres. Une reine de douze ans, a déjà de quoi susciter la curiosité. Si l’on ajoute à cela qu’elle ose gifler son Kirin (un animal sacré tout de même), qu’elle n’a pas la langue dans sa poche, qu’elle se montre très juste et qu’elle a plus de maturité que beaucoup d’adultes… Savoir qu’un tome entier lui était consacré était un pur bonheur.
Nous ne découvrons cependant pas la reine de Kyô mais Shushô, la jeune enfant qui a décidé de faire l’Ascension du mont Hô pour voir si le Kirin la choisira comme reine. Si vous connaissez déjà la saga des Douze Royaumes, vous savez que : 1 – l’Ascension n’est pas une partie de plaisir, 2 – On a jamais vu un enfant faire une telle chose. Et pourtant, malgré son jeune âge, Shushô a déjà quelque chose de plus, une sorte d’aura, une façon de voir les choses très mature et en même temps un brin enfantine. Et c’est en cela que son récit est vraiment très intéressant. Car elle va rencontrer tellement d’obstacles, en particulier les adultes qui la traitent comme une enfant sans arrêt (et c’est assez exaspérant… si, si rappelez-vous…), que l’on se dit qu’elle le mérite. On sait bien entendu qu’elle deviendra reine grâce aux précédents tomes et on ne se fait pas de soucis pour elle, pourtant, son parcours, ses choix, sa façon d’évoluer font qu’on voit se profiler petit à petit cette fameuse reine qui a en fin de compte une grande crédibilité.
Les ailes du destin est d’ailleurs du début à la fin sans réelle pause. Il n’y a pas de relâchement à proprement parlé dans le récit. Il est très dynamique, offrant toujours des événements riches et captivants, sans entrer dans la surenchère. Tout est crédible (en se plaçant dans le monde où se déroule l’histoire, cela va de soi), il n’y a pas de faux pas. Même les personnages secondaires comme Rikô ou Gankyû sont vraiment plaisant à découvrir, d’autant plus qu’ils aident Shushô à grandir et à voir le monde comme le devrait une reine. D’un certain point de vue, le récit à quelque fois d’ailleurs un côté philosophique. Il est tellement difficile d’appréhender le monde mais encore plus quand on est souverain, que cela nous permet de voir et de prendre conscience de beaucoup de choses. Et pour le lecteur, le récit en est d’autant plus riche.
J’ai beaucoup aimé aussi la présence d’un ancien personnage. Je ne vous dirais pas qui, pour ne pas gâcher la surprise, mais c’est aussi ce que j’apprécie dans les Douze Royaumes. Les destins des personnages sont tellement imbriqués que l’on peut à tout moment revoir un personnage que l’on croyait ne plus croiser de nouveau. L’épilogue nous permet aussi de découvrir un peu la famille royale de Sô. Étant une famille prospère et régnant depuis plus de cinq cents ans, il est peu probable que l’on en apprenne plus sur elle, et je trouve très sympathique que l’auteur nous permette tout de même de faire leur connaissance dans Les ailes du destin.
Ca me tente toujours autant cette série, il va vraiment falloir que je m’y penche attentivement!
Contente que ça te donne toujours envie :)
Oh je suis très intriguée, ça a vraiment l’air sympathique :)
oui, ça l’est ;)