Une conclusion à la hauteur pour ce kodomo absolument adorable qu’est Le Renard et le Petit Tanuki. A n’en pas douter, je suivrais les prochaines sorties de Mi Tagawa.
Résumé : Senzo fait enfin face au diabolique Gyokumen, prêt à prendre sa revanche pour toutes les épreuves qu’il a subies à cause de lui… mais l’esprit maléfique n’est pas seul ! Funazuki et Shizukaze, à présent sous l’influence des miasmes, attaquent non seulement le renard noir, mais aussi leurs collègues loups, qu’ils ne reconnaissent plus. C’est là que Manpachi et ses compagnons, guidés à travers la brume par les bruits du combat, arrivent sur le champ de bataille… Le petit tanuki se métamorphose, bien décidé à sauver la situation !
Parution : 02/05/2024 chez Editions Ki-oon
Nombre de pages : 192
Prix : 7€90
Ça y est… le dernier tome du Renard et le petit tanuki… Un peu triste de commencer cette lecture et en même temps impossible de ne pas vouloir savoir comment Mi Tagawa allait décider de clôturer son histoire. Donc à peine sorti, déjà lu !
C’est une fin à la hauteur des aventures de nos deux héros. Une fin à la shonen même je dirais avec ce kodomo aux allures mignonnes, mais qui traite de sujets on ne peut plus sérieux et touchants. Un combat épique où Senzo et Manpachi sont au coeur de l’action, mais aussi tous les personnages qui ont pu les accompagner durant leur périple. C’est toute une communauté qui s’allie face à un ennemi commun, mais aussi face à cette prise de conscience : Senzo n’est pas celui qu’ils pensaient tous être.
Alors oui, avec le recul, il y a cette douceur incroyable, ce côté naïf et adorable qu’incarne parfaitement Manpachi. Mais cela ne gâche absolument rien bien au contraire. Au fil des combats que l’on voit, il y a aussi des problèmes en suspens depuis plusieurs années qui parviennent enfin à se régler. C’est le tome du renouveau pour le renard et le petit tanuki.
Allant jusqu’au bout de son intrigue, Mi Tagawa prend le temps de nous livrer un combat plein d’émotions et d’action, mais ne perd pas le fil en ce qui concerne Gyokumen. Le mystère entourant le grand méchant de l’histoire est enfin dévoilé. La mangaka nous aide à comprendre et ne se cantonne pas à une confrontation. L’action c’est bien, mais connaître le pourquoi du comment, moi personnellement j’adore cela et je trouve même que c’est le plus important. Et ici, j’ai trouvé cette « solution » en parfaite adéquation avec toute l’histoire faisant même un parallèle avec celle de Senzo.
Après toutes ces émotions, un petit quart du manga est consacré à la vie d’après. Une excellente idée pour faire redescendre la tension globale et nous offrir des conclusions qui permettent à la séparation avec nos héros de se faire en douceur. J’avoue ne pas avoir totalement adhéré à ce qu’il se passe avec les loups du mont Mitsumine, mais cela permet une mise au point nécessaire pour l’un des personnages. Il n’en reste pas moins que la fin du Renard et du petit Tanuki est parfaite.
Un manga que j’ai commencé par curiosité avec une petite appréhension, car je n’étais pas certaine d’adhérer à des personnages non humains, mais qui a su totalement me convaincre et me faire fondre. Manpachi est une petite boule de poils solaire comme on aimerait tous avoir auprès de soi. Senzo s’est montré complexe et attendrissant au fur et à mesure des tomes, et l’histoire prenante à souhait est beaucoup plus mature et profonde que l’on pourrait se l’imaginer. Alors, n’hésitez surtout pas. Lancez-vous.
Mes chroniques des précédents tomes du Renard et le petit tanuki : ici