Malgré quelques petites longueurs, ce tome 7 du Jeu de la mort reste très intrigant sans compter des avancées dans la relation de nos 2 héros.
Résumé : Le voyage scolaire a lieu dans une station de ski ! Haijin rêve de se retrouver perdu dans un endroit isolé avec la lycéenne grelottante de froid… Il pourrait alors la réchauffer avec son corps. Mais est-ce que ce cliché peut vraiment devenir réalité ?
Parution : 20/04/2022 chez Delcourt
Nombre de pages : 176
Prix : 7€29
Un tome sept du Jeu de la mort un peu plus en huis clos je dirais, et ce n’est pas pour me déplaire, même si parfois, les dialogues étaient un peu longuets. On touche aussi du doigt quelque chose qui semble très important, et clairement cela titille ma curiosité.
Le tome est plus ou moins partagé en deux histoires. La première concerne un voyage scolaire au ski. Le début commence de façon assez classique avec une discussion sur la mort et notamment les dernières volontés de nos héros. Rien de morbide, encore une fois, car il y a une touche d’humour et la nonchalance de Jin fait qu’on ne peut pas vraiment y voir de la noirceur. Cependant, le lecteur aperçoit deux choses très importantes qui restent plus ou moins ignorées de nos deux héros. Et là, j’ai envie d’en savoir plus ! Un élément en particulier semble être une sorte de fil conducteur depuis plusieurs tomes d’ailleurs. J’ai quelques idées, mais j’ai hâte de voir ce que cela va donner.
Malgré l’effet sortie scolaire, Sora se concentre beaucoup sur nos deux héros, et l’on a l’impression de ne voir qu’eux en fin de compte. Ce n’est pas du tout une critique, bien au contraire. Je trouve même plutôt sympathique d’avoir réussi ce tour de force. Un jeu du chat et de la souris se met en place, toujours aussi mignon, avec une tension qui commence à me rendre un petit peu dingue. Mais en même temps, c’est le principe même du Jeu de la mort, cette tentation qui n’est jamais assouvie.
Et puis vient la deuxième partie avec Noël et le Premier de l’An. Deux dates importantes, notamment pour les amoureux au Japon, et l’on sent ici que Mikoto et Jin sont de moins en moins capables de se tenir éloignés l’un de l’autre. J’approuve personnellement. Je sais que la relation prof/élève n’est pas bien, mais franchement, j’adore nos deux héros, on voit bien que leurs sentiments sont réciproques et qu’ils ne sont pas satisfaits l’une comme l’autre de ne pas vivre pleinement leur relation. Mais là encore, c’est tout l’enjeu du manga. Il n’empêche que l’on a tout de même deux passages… plutôt intéressants. Mais j’ai comme l’impression que ce sont des petits égarements… A vous rendre chèvre. Sans compter que le fil conducteur dont je parlais au début de ma chronique refait son apparition. Jin et Mikoto, ou plutôt leurs passés, semblent de plus en plus liés. J’ai peur de ce qui pourrait en découler, et en même temps, je pense que cela les aiderait tous les deux. J’espère vraiment que Sora décidera de nous faire des révélations très prochainement !
Un tome sept qui a quelques petites longueurs parfois, mais qui reste dans la même veine que les précédents. Je ne me lasse pas le moins du monde du Jeu de la mort, bien au contraire, et j’ai hâte de voir la suite.
Mes chroniques des autres tomes du Jeu de la mort : ici