Un tome 5 intéressant pour Le jeu de la mort avec une évolution bien marquée que ce soit au niveau de la romance et de Mikoto.

Le jeu de la mortRésumé : Par une nuit d’orage, Haijin, le prof bon à rien, a forcé Mikoto à dormir chez lui. Lorsque le festival culturel de l’école arrive, leur amour secret soit passé au second plan.

Le jeu de la mort

Auteur(s) : Sora
Parution : 07/07/2021 chez Delcourt
Nombre de pages : 176
Prix : 7€29

Je poursuis ma lecture du Jeu de la mort (le bonheur d’avoir les dix tomes sortis sous la main…), et je suis toujours aussi emballée. Il y a bien quelques petites choses qui me font tiquer, mais dans l’ensemble, je trouve toujours que la romance est très bien travaillée, surtout vu les circonstances.

Le début du tome apporte un petit peu de tension. Jin s’est débrouillé pour que Mikoto passe la nuit dans son appartement, en restant un parfait gentleman, mais c’est un cap de franchi tout de même, surtout que la situation évolue avec notre héroïne qui écoute plus son coeur que sa tête (moi, je suis pour !). C’est mignon dans le sens où Mikoto ne se laisse pas embobiner et reste fidèle à elle-même, et en même temps, on sent qu’elle a envie de plus, mais elle ne veut pas ruiner la vie de Jin et donc se retient. Lui continue à se montrer taquin, mais toujours aussi attentif et respectueux.

C’est un petit pas en avant, car Mikoto décide, d’une certaine façon, de plus écouter son coeur. On voit durant tout le tome qu’elle cherche la présence de Jin, veut passer plus de temps avec lui. Elle est tiraillée avec le fait qu’elle ne veut pas non plus qu’on les voie ensemble, mais on avance clairement. Et puis, on la voit aussi s’ouvrir plus aux autres. Souvent, grâce à un petit coup de pouce de Jin, mais là aussi, notre héroïne évolue. On la voit rire, se faire des amies, être plus audacieuse, apprendre aussi de ses expériences. Il lui arrive plus souvent de ressembler à une adolescente « normale » (je n’aime pas le terme, mais vous voyez ce que je veux dire). Et c’est chouette, même si franchement je l’adore telle qu’elle est.

Jin par contre… Je l’adore aussi, et je pense que la mangaka nous laisse des indices quant à son état psychologique par-ci par-là, mais qui parfois sont peut-être trop borderline. Le passage avec le couteau… je ne sais pas… c’était étrange et dans le sens mauvais ressenti. Il ne se montre pas violent physiquement (fort heureusement !), mais je pense que psychologiquement le geste était trop fort. Preuve que notre héros a toujours un mal-être en lui et que sa jalousie n’est pas ici un manque de confiance en lui, ou en Mikoto. Vu que la graine est plantée, j’espère que la mangaka finira par traiter ce point plus en détail.

Et je l’espère vraiment, parce qu’il y a une dimension psychologique dans le manga que je trouve intéressante. Bien entendu, il y a aussi toujours cet humour noir qui produit un bon équilibre, mais tout de même, des points importants sont soulevés. Que ce soit le passé de Jin, ou bien le frère de Mikoto qui semble être décédé, ce sont des événements qui ont marqué nos héros, et qui ont défini qui ils sont. Je trouverai donc dommage de passer à côté.

La fin de ce tome cinq du Jeu de la mort a une touche très mignonne encore une fois avec des moments volés adorables. On voit combien ces deux-là quand rien ne les empêche d’être ensemble sont très naturels l’un envers l’autre, et aussi plus souriants. Je rêverai d’un bon dans le temps, mais je pense que nous n’aurons ce plaisir que dans le dernier tome comme c’est souvent le cas avec ce schéma-là… Dommage…

Mes chroniques des autres tomes du Jeu de la mort : ici

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