Un tome trois un petit peu en deçà pour Le jeu de la mort. Trois de dialogues à rallonge, mais heureusement de très jolis moments également.
Résumé : La relation entre Haijin, le professeur bon à rien, et Mikoto, la lycéenne, change peu à peu. La chaleur de l’été va-t-elle encore aviver les flammes de leur amour ?
Parution : 06/01/2021 chez Delcourt
Nombre de pages : 176
Prix : 7€29
Un tome qui m’a un tout petit peu moins plu, surtout au début, mais qui finit sur une note beaucoup plus positive et intéressante, fort heureusement. Il est toujours plaisant de suivre Mikoto et Jin par contre, ce duo improbable qui fonctionne pourtant très bien.
Toujours dans l’optique d’exploiter tout ce qui tourne autour de la mort, Sora fait parler ses personnages… un peu trop à mon goût. J’avoue que dans le premier tiers, je me suis un peu ennuyée. Les tergiversions n’apportent pas vraiment grand-chose, surtout qu’elles trainent en longueur. Je n’ai rien contre le concept, je trouve même très intéressant de l’exploiter, car il est très tabou en fin de compte. Mais, c’est tout de même la relation entre nos deux héros qui me passionne le plus, il ne faut pas se mentir.
Et puis, fort heureusement, il y a ce petit déclic, lié en grande partie à la participation de Jin et Mikoto à un festival. Il y a un rapprochement plus qu’équivoque et aussi une discussion qui aide Mikoto à faire le point sur ses sentiments. J’aime particulièrement le fait qu’elle pense souvent à Jin et à sa situation, voulant le protéger à tout prix. Et il y a aussi de très jolis moments, plein d’émotions qui sont très sympathiques à voir. C’est d’ailleurs assez incroyable de voir l’intensité de ces émotions à travers les expressions des personnages. Sora fait un travail remarquable à ce niveau-là.
La fin du tome par contre… J’avoue qu’elle est assez anxiogène. Bon, nous en sommes au tome trois, donc je n’ai pas trop d’inquiétude, mais tout de même. La dernière page surtout… J’ai hâte de voir ce qu’il va se passer. Je ne sais pas jusqu’où la mangaka va pousser le concept de la mort, mais je trouverai intéressant que nos héros y soient « confrontés » sans qu’il y ait ce côté très humour noir. Une sorte d’électrochoc. A voir donc !
Mes chroniques des autres tomes du Jeu de la mort : ici