Toujours aussi emballée par la relation de Jin et Mikoto qui évolue doucement dans ce 2e tome du Jeu de la mort, tout comme les personnages.
Résumé : Entre Haijin, le professeur bon à rien, parfois étrangement perspicace, et Mikoto, la lycéenne qui le trouve à chaque fois en train d’essayer de se mêler de sa vie, les choses se compliquent. Il faut dire que l’arrivée de Kazuma Takamine, beau gosse de première année, semble perturber leur histoire d’amour !
Parution : 21/10/2020 chez Delcourt
Nombre de pages : 192
Prix : 7€29
Un tome encore très chouette avec cette ambiance encore bien particulière. On ne sait pas trop sur quel pied danser en fin de compte entre cette omniprésence de la solitude et du suicide, de l’humour et de la romance, mais au final, le résultat est très plaisant à lire.
Après, je vais aborder le sujet tout de suite, le fait que Jin soit le professeur de Mikoto… c’est très délicat. Je ne pense pas que la différence d’âge soit très grande, mais… clairement, c’est borderline. Le fait qu’il soit attentif à elle, qu’il ne la presse pas le moins du monde fait aussi qu’on a du mal à voir le mal dans cette relation. Surtout qu’ici dans ce deuxième tome, il fait en sorte que Mikoto se trouve un ami, cherche toujours à savoir pourquoi elle ne va pas bien, et vole à son secours lorsqu’un stalker est dans le coin. Il tient à elle, cela ne fait aucun doute. J’ai encore ce sentiment, par contre, qu’il fait aussi un transfert par rapport à sa propre expérience. Il a beau faire le clown, sa vie n’a pas dû être très facile. J’espère donc juste qu’il ne confond pas cet amour avec quelque chose d’autre.
Mikoto reste égale à elle-même, et plus je la vois évoluer plus je la trouve adorable. Elle ne se laisse pas faire, rougit au moindre compliment, envoie bouler Jin, mais s’inquiète pour lui. Comme je le disais dans le premier tome, je ne pense pas qu’elle voulait vraiment passer à l’acte (du moins, je l’espère grandement). L’idée lui a traversé l’esprit, mais elle ne semble pas dépressive ou morose. Il est difficile d’avoir une vraie idée, c’est certain, grâce à la présence de Jin, mais je la sens tout de même moins fragile que notre héros.
Leur relation a donc un équilibre un peu étrange et spécial que j’aime beaucoup. A voir comment cela continuera d’évoluer, surtout avec l’arrivée d’un nouveau personnage, mais je voudrais vraiment que la mangaka creuse les personnalités de nos héros, en particulier celle de Jin.
Je ne suis par contre toujours pas fan du manque de respect des élèves envers lui… Oui, ça le rend plus immature et donc cela gomme la différence d’âge avec Mikoto, mais je trouve cela dérangeant. Un peu comme s’il ne se respectait pas lui-même…
Dans tous les cas, avec ce second tome du Jeu de la mort, je suis toujours intriguée et hypée. Bien plus qu’avec La sorcière de l’autre monde. Et pourvu que ça dure !
Mes chroniques des autres tomes du Jeu de la mort : ici