Le 2nd tome de La quête d’Ewilan manque un peu de fluidité et va trop vite par moment, mais reste un très bon moment de lecture.
Résumé : Après avoir démontré l’étendue de ses pouvoirs en invoquant un redoutable orage pour se débarrasser d’une bande de pillards, Ewilan, épuisée, fait face à son destin. Elle doit retrouver son frère Akiro si elle veut pouvoir éveiller les Figés et sauver l’Empire. En chemin, Ewilan et sa troupe rencontrent Ellana Caldin, une jeune femme qui s’avère être membre de l’ordre secret des Marchombres. Et ils ne sont pas au bout de leurs surprises… Car les Ts’liches ont envoyé à leurs trousses des mercenaires du chaos : des individus extrêmement dangereux comptant dans leurs rangs des dessinateurs très puissants…
Parution : 22/10/2014 chez Glénat
Nombre de pages : 64
Prix : 15€50
Je me suis enfin attaquée au second tome de l’adaptation de la Quête d’Ewilan. Si j’ai été un peu moins enchantée par Akiro, j’ai par contre très envie de me plonger dans les romans, ce qui était mon but premier. Donc un très bon point à ce niveau-là, et je continuerai à lire les bandes dessinées, n’ayez crainte !
Nous retrouvons Camille suite aux derniers événements qui ont plus que chamboulé sa vie. Elle prend réellement conscience de ce qu’il se passe et surtout du poids qui pèse sur ses épaules et du danger qu’elle fait courir aux autres. Pas facile d’assumer tout cela quand on est adolescent, mais Camille se montre fidèle à elle-même : volontaire, courageuse et intrépide. Héroïne qui a du mordant même si clairement on est dans le stéréotype du héros.
Si dans le premier tome, on découvrait beaucoup au sujet de l’univers, ici, j’ai trouvé que l’on se consacrait davantage sur l’action et la mission de notre héroïne. Tout va assez vite, entre rencontres qui changeront la vie de l’adolescente, et son destin qui la pousse à devoir prendre des décisions difficiles. Pas de réels temps morts, le danger est bien là, et l’on est loin d’être dans un univers aseptisé. J’aime l’idée de montrer aussi le côté sombre de l’histoire et d’y ajouter une dose émotionnelle sans toutefois trop en faire.
Deux choses m’ont cependant chagrinée. Déjà les bulles qui expliquent la situation, un peu comme un narrateur omniscient qui nous suit. Je trouve que cela alourdit le récit et n’est pas nécessaire. Les dessins parlent d’eux-mêmes. Sans compter que le ton employé donne un côté moralisateur que j’apprécie moyennement. Il y a aussi cette sensation de vitesse. Nous sommes dans une bande dessinée, je sais, mais tout va très vite. Je pense à Akiro, mission primordiale, qui au final est vite expédiée sans donner une conclusion satisfaisante qui plus est.
Concernant le design, je suis toujours autant charmée. La colorisation est très réussie, le tout très expressif et fluide, donnant aux illustrations ce côté vivant qui est super agréable à regarder.
Un second tome qui n’est pas aussi fluide que le premier même s’il reste un très bon moment de lecture. Camille et Salim sont toujours aussi attachants, même si le côté amoureux transit du jeune homme est un peu lourd de temps à autre. On a compris qu’il suivrait Camille partout, pas besoin de nous le répéter quarante fois. J’espère que le troisième volume saura relever l’intérêt que je porte à la saga.
Ma chronique du tome 1 de La quête d’Ewilan : ici