C’est après avoir vu la série Legend of the Seeker, que je me suis intéressée à l’oeuvre de Terry Goodkind. L’adaptation m’avait bien plus et comme c’est souvent le cas dans ce genre de situation, j’ai acheté le tome 1 de l’Épée de vérité :)

Épée de véritéRésumé : Jusqu’à ce que Richard Cypher sauve cette belle inconnue des griffes des ses poursuivants, il vivait paisiblement dans la forêt de Hartland. Elle ne consent à lui dire que son nom: Kahlan. Dès le premier regard, il sait qu’il ne pourra plus jamais la quitter. Or, elle vient des Contrées du Milieu, territoire séparé d’Hartland par une frontière infranchissable! Et elle n’est pas venu seule. Désormais, le danger rôde dans la forêt. Des créatures monstrueuses suivent les pas de l’étrangère. Seul Zedd, le vieil ermite, ami de Richard, peut lui venir en aide… mais ce faisant, il risque de bouleverser le destin du jeune homme. Car Zedd n’est autre que le grand sorcier, réfugié en Terre d’Ouest, que Kahlan vient chercher. Ensemble, les trois compagnons vont s’opposer au tyran Darken Rahl qui règne à présent sur les Contrées du Milieu. Rahl est un fou sanguinaire qui projette de détruire le monde à l’aide d’anciens artefacts, les boites d’Orden. Pour tenter de l’arrêter, Zedd fait de Richard le « Sourcier » en lui remettant la légendaire Épée de Vérité. Cette épée lui donne le pouvoir dévastateur de rendre justice, mais l’arme est à double tranchant, car Richard éprouvera la souffrance de tous ceux qu’il tuera…

Mon avis : La première leçon du sorcier est dans ma bibliothèque depuis un petit moment maintenant. J’avoue que c’est en partie dû au fait que c’est un sacré pavé. J’avais découvert les romans grâce à la série télévisée que j’avais beaucoup aimé. Mais ayant eu des déceptions à la lecture d’adaptation de séries TV, j’hésitais encore plus. Et puis, j’ai fini par me lancer et j’ai vraiment beaucoup aimé le premier tome de l’Épée de vérité.

J’ai d’abord été étonnée par le fait que la série comptant deux saisons n’avait qu’effleurée la saga. C’est une bonne chose car je me dis que j’ai encore énormément à découvrir et que je ne me suis pas autant « spoilée » que cela. J’ai de plus tout de suite accroché au style de l’auteur. Malgré la longueur de ce premier tome, je n’ai pas vu les pages défiler. C’est fluide, prenant, avec un lot d’action et de découvertes qui fait qu’on ne s’ennuie pas une seconde. J’ai vraiment apprécié découvrir les trois mondes, ainsi que les créatures imaginées par l’auteur. Les personnages sont aussi une petite merveille. Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu une oeuvre de fantaisie de la sorte et cela fait vraiment plaisir.

L’histoire en elle-même n’a pas été une grande surprise pour moi, mais cela ne m’a pas dérangée pour autant. Le parcours de Richard est loin d’être une partie de plaisir, mais à aucun moment, notre héros ne défaille. Il n’est pas « héroïque » tout au long et j’ai réellement apprécié cette « humanité ». Je déteste la perfection chez un personnage principal. On le voit donc évoluer et découvrir tout un monde qui lui est inconnu. Sa mission semble dès le départ impossible et pourtant on grade espoir et on s’émerveille bien souvent. Il y a pourtant des passages que je n’ai pas apprécié. L’inhumanité de Darken Rhal derrière sa façade grotesque de gentillesse, le passage chez les Mord Sith et le plus angoissant : celui de la grotte à la fin… J’en garde encore des frissons rien que d’y penser. Mais en un sens, pour moi, c’est une bonne chose, car si un auteur peut arriver à me faire ressentir de très mauvaises impressions ou sentiments quand il le faut, c’est qu’il a réussi son pari.

Il y a par contre quelque chose qui m’a un peu chagrinée. Une sorte de mysoginisme. Seuls les hommes semblent avoir le plus de puissance, de force et quand les femmes en ont, c’est au prix d’un grand sacrifice : torture, viol, interdiction d’aimer… Pour le reste, nous sommes dans un univers médiéval et c’est exactement l’idée que je peux m’en faire, donc même si je ne cautionne pas, je peux « comprendre ». Mais ce besoin de faire souffrir des femmes… Bref !

Les personnages maintenant. J’ai déjà un peu parlé de Richard, il est pour moi un héros comme je les aime et je l’ai trouvé parfait dans ce premier tome de l’Épée de vérité. Kahlan est aussi un personnage fort et que j’ai tout de suite apprécié. La relation qu’elle entretient avec Richard fait aussi tout le charme du roman. Zedd apporte sa touche d’humour décalé, qui fait du bien et relâche la pression quasi permanente dans le récit. Chase n’est pas en reste même si on ne le voit pas beaucoup au final. Ecarlate, la dragonne et Brophy, le loup, sont deux personnages « non-humains » que j’ai beaucoup aimé aussi. J’apprécie toujours dans les romans de fantaisie que des créatures imaginaires aient une place dans le récit.

Vous vous en doutez donc, ce fût une lecture passionnante et qui m’a beaucoup plu. J’espère que les autres tomes sauront autant me charmer car je compte bien poursuivre avec les quatorze autres tomes.

6 réponses à “L’Épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorcier

  1. J’avais adoré ce premier tome, j’en suis au tome 5 d’ailleurs! T’inquiètes pas, il n’y aura pas que les femmes qui souffrent dans la suite, mais je suis quand même d’accord avec le mysogisme. La série télé ne me tente pas trop… J’espère que la suite te plaira :)

    1. Il y a pas mal de libertés dans la série télé, mais elle était bien sympathique :) J’espère aussi que la suite me plaira :)

  2. Le nombre de tomes me faisait hésiter, mais vu ce que tu en dis, il va falloir que je passe outre… D’autant que je préférerais découvrir les romans avant la série, c’est toujours l’ordre que je privilégie dans la mesure du possible ^^ Merci pour cette envie remise à jour :)

    1. La taille des livres et leur nombre m’avaient aussi freinée. Mais après, il faut tenter le coup et puis tu n’es pas obligée de tout lire d’un coup ! XD

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