L’Atelier des sorciers, tome 12

Encore un excellent tome pour l’Atelier des sorciers. Ce 12e volume est palpitant à souhait et regroupe beaucoup d’éléments que j’ai adorés.

Résumé : La joie occasionnée par le succès de Coco durant le défilé de la Nuit d’argent aura été de courte durée… Les festivités sont soudain interrompues par l’irruption de monstres géants dans la cité d’Esrest. Tandis que les habitants de l’île sont emportés dans un tourbillon chaotique, la milice magique, le roi insulaire et les sages luttent de concert pour limiter les dégâts !

Encore un excellent tome pour L’atelier des sorciers. J’avoue que depuis ma déception avec le volume dix, je suis un peu plus sur mes gardes, mais non vraiment ici j’ai retrouvé tous les éléments qui m’ont fait aimer le manga depuis la toute première page. Et pourvu que cela dure encore longtemps.

Un tome qui est plongé dans l’action, mais qui contrairement à un shonen pur ne se contente pas seulement de combats. Il y a encore une fois beaucoup de réflexion sur la gouvernance installée dans ce monde et les choix qui ont été faits pour le bien de tous. Du moins sur le papier. J’aime toujours autant cette noirceur et ce réalisme face à tout l’univers. Je comprends qu’on ait pu brider les sorciers pour pallier une menace, et en même temps, comme le dit un personnage si l’on vous empêche d’accéder au savoir c’est que l’on veut garder un ascendant sur vous. Diviser les hommes et les sorciers, de mon point de vue de lecteur, n’a jamais été une bonne solution depuis le début de L’atelier des sorciers. Et chaque pas dans cette aventure le montre bien.

Mais il y a aussi beaucoup de nuances, et là encore Kamome Shirahama joue avec finesse. On voit la noirceur qui est à l’intérieur de nos héros à différents degrés, mais ils restent de bonnes personnes. On voit également que malgré tout ce que les gouvernements peuvent dire, une entraide est possible. Les Hommes et les sorciers peuvent cohabiter. Tout ne sera pas parfait, mais c’est le cas de toutes les civilisations. Il faut juste trouver un certain équilibre.

Et cette collaboration était clairement quelque chose de très fort dans ce tome. C’est l’une des parties qui m’a le plus plu. Graphiquement et émotionnellement, cela apporte beaucoup au récit. Avec l’attaque que subissent nos héros, cela ajoute une pointe de dramatique supplémentaire, mais avec ce côté héroïque et idyllique également. Un mélange qui a fait ses preuves et qui fonctionne à merveille.

J’aime aussi voir nos jeunes héros continuer à se poser des questions, à se battre pour ce qu’il croit juste, à savoir reculer quand il le faut, mais toujours pour aller de l’avant. Kieffrey est la source de tout cela. Bien que Coco ait été l’élément déclencheur, leur maître a cette façon de penser qui permet à ses apprenties, et à ses proches d’avoir plus de liberté. Je croise les doigts pour que jamais cette confiance ne soit brisée à un moment donné, car ça serait la pire des tragédies.

Bien entendu avec cette attaque l’intrigue principale est un peu mise de côté, mais il y a tellement de petites choses ultras intéressantes à côté que cela ne dérange vraiment pas. Sans compter que chaque personnage a droit à son petit moment et ce n’était pas une prouesse facile à réaliser.

Un tome encore « enchanteur » pour L’atelier des sorciers. Je ne sais toujours pas où la mangaka veut vraiment nous mener, mais je m’en moque un peu, car l’aventure est toujours aussi palpitante à suivre.

PS : J’ai hâte de m’attaquer au sublime puzzle présent dans la version collector !

Mes chroniques des tomes précédents de L’atelier des sorciers : ici