Après une petite baisse de niveau avec le tome 10, le tome 11 de L’atelier des sorciers retrouve tout son potentiel avec notre petite Agathe au centre de l’histoire.

atelier des sorciersRésumé : La Fête de la Nuit d’argent s’achève sur un défilé, véritable point d’orgue des festivités où les sorciers présentent leurs inventions au roi et à la population locale. Mais ce défilé est également le seul moyen pour Coco de sauver Dagda et Kustas et plus l’échéance approche, plus l’apprentie sorcière se sent submergée par la pression. Alors qu’elle souhaite aussi briller lors de cet événement, Agathe décide quand même de lui tendre la main. Elles parviennent toutes les deux à faire valider leurs sorts pour les présenter lors du cortège, mais vont-elles réussir à récolter les suffrages nécessaires ?

atelier des sorciers

Auteur(s) : Kamome Shirahama
Parution : 14/06/2023 chez Pika
Nombre de pages : 176
Prix : 7€70

J’avais été quelque peu déçue par le tome dix de L’atelier des sorciers, c’est donc avec une petite appréhension que j’ai commencé ma lecture. Mais très vite Kamome Shirahama m’a redonné confiance et c’est avec un réel plaisir que j’ai dévoré ce onzième volume. Il m’a d’ailleurs paru bien court tellement j’étais prise dans l’histoire.

J’avoue que l’arc autour de la Fête de la nuit d’argent commence maintenant à durer, surtout que l’intrigue principale est un peu mise de côté depuis un moment. Cependant, la mangaka prend aussi le temps avec cette « pause » de développer encore plus ses personnages et surtout leur vision de la magie.

Agathe, comme la couverture pouvait le laisser penser, est d’ailleurs beaucoup mise en avant, et cela pour mon plus grand plaisir. La jeune sorcière est depuis le début de l’Atelier des sorciers montrée comme la bûcheuse, la taciturne, celle qui pourrait évincer ses concurrents sans sourciller. Elle est là pour faire ses preuves et ne fait pas dans les sentiments. Mais depuis sa rencontre avec Coco, la jeune fille change. Et ici, on la voit se rendre compte qu’elle veut plus. On la voit à de nombreuses reprises aider et soutenir son amie qu’elle ne voit plus comme une rivale à évincer, mais une camarade qui la pousse vers l’avant. Et cela fait un bien fou de la voir ainsi, car c’est aussi le début de sa guérison.

L’intrigue autour de Coco et Tarta se poursuit aussi doucement. Elle est plus en toile de fond, mais bien présente, car notre jeune héroïne doit faire ses preuves si elle veut aider son ami. Et c’est tout l’enjeu de la Fête de la nuit d’argent. Et j’ai beaucoup aimé ce que Kamome Shirahama développe autour de la magie : son utilité, ses dangers, la façon de l’aborder, le désir de la posséder… Encore une fois, elle englobe toutes les visions et cherche à nous donner toutes les cartes possibles pour cerner son univers.

La fin a été assez abrupte pour moi, mais seulement parce que j’étais totalement plongée dedans l’histoire. Les dernières pages nous donnent pas mal d’éléments qui semblent fort intéressants pour la suite. J’ai vraiment hâte de voir comment les choses vont tourner, surtout avec ce roi humain complexe à souhait.

Un dernier mot concernant le petit artbook de la version collector : je suis en amour devant le trait de crayon de Kamome Shirahama. Les détails, la richesse, la fluidité, l’élégance… J’en redemande encore, et je suis vraiment contente que les maisons d’édition française se calent de plus en plus avec ce genre de collector ! Mais ici, je trouve aussi que la qualité d’impression manque cruellement ne rendant pas grâce aux dessins de la mangaka et c’est tout de même dommage.

Mes chroniques des tomes précédents de L’atelier des sorciers : ici

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