Un tome 6 de Kate Daniels prenant, drôle et addictif. Ce fut un petit régal avec son lot d’émotions.

Kate DanielsRésumé : La mercenaire Kate Daniels et son compagnon Curran, le Seigneur des Bêtes, se démènent pour résoudre une nouvelle crise déchirante. Incapables de contrôler leur bête, de nombreux enfants métamorphes de la Meute ne survivent pas à leur première transformation et n’atteignent pas l’âge adulte. Il y a bien un remède qui pourrait les aider, mais le secret de sa fabrication est jalousement gardé par les clans européens et peu de doses sont disponibles à Atlanta. Kate ne supporte pas de voir souffrir des innocents. Pourtant, la solution qu’elle et Curran ont trouvée promet d’être encore plus douloureuse. Les métamorphes européens, qui ont déjà essayé de manipuler le Seigneur des Bêtes par le passé, lui ont demandé d’arbitrer un conflit en échange du fameux remède. Comme la survie de la jeune génération et le futur de la Meute sont en jeu, Kate et Curran savent qu’ils doivent accepter la proposition… Mais il ne fait aucun doute qu’ils se dirigent tout droit dans la gueule du loup.

Kate Daniels

Auteur(s) : Ilona Andrews
Parution : 29/04/2019 chez Bookmark
Nombre de pages : 480
Prix : 22€

Est-ce que la saga devient une drogue ? Oui, tout à fait. Et je ne vais pas m’en plaindre loin de là. On m’avait dit que le tome six de Kate Daniels était très bon, et je ne peux que le confirmer. J’ai passé un excellent moment et j’en redemande encore.

Le tome cinq avait été un peu en dessous pour moi, mais surtout à cause du fanatisme ambiant. J’espérais ne pas retrouver la même chose ici, et surtout que je retrouve le même élan que Blessure magique. Ce fut le cas fort heureusement. Le début est assez violent émotionnellement, mais nous sommes en plein dans un sujet qui est une épée de Damoclès pour nos héros depuis le départ : le wolfism. Cette maladie touchant les adolescents comme certains adultes décime la Meute depuis des années, et quand Kate a la possibilité de trouver un remède, même si cela sent le piège à plein nez, elle n’hésite pas une seconde.

Quand des héros que l’on adore foncent tête baissée dans le danger, on a tendance à rester sur ses gardes. Ce fut le cas, bien entendu, mais je me suis dit que Kate réussissait aussi à réfléchir sur ce coup-là, à prendre en compte le danger et à choisir de ne pas partir sans un plan, et surtout un entourage. Le fait qu’elle veuille plus facilement s’entourer et ne pas faire cavalier seul est vraiment une évolution des plus plaisante. Elle a du mal à s’intégrer à la Meute, car pour beaucoup d’entre eux elle n’est qu’une humaine, mais elle joue le jeu, et malgré une enfance où on l’a convaincu qu’être seule était la meilleure solution, elle fait volte-face. Vous le savez, c’est le genre de chose que j’adore, et là, j’en ai clairement eu pour mon argent.

Nos héros s’éloignent de la Meute pendant toute l’aventure de ce tome six, et franchement, ce changement de décor était une vraie bouffée d’air frais. Le fait d’avoir aussi un groupe plus restreint était très plaisant. Surtout que c’est la crème qui accompagne Kate et Curran. Rien n’est pourtant facile, et c’est les montagnes russes à plus d’un niveau. Entre les menaces qui pèsent contre la Meute ou contre Kate, les dangers sont partout. Mais cette sorte de frénésie était grisante. Personne ne s’en sort indemne, j’ai eu très peur à de nombreuses reprises, mais il y a aussi des moments forts en émotions, de très bonnes surprises, et des envies de meurtres (très très nombreuses…). Mais on continue à avancer. Et j’entends par là dans l’univers global. Le fait que Hugh soit présent donnait aussi un peu de piment. On en apprend toujours plus, et j’y vois de plus en plus de nuances. La mythologie continue également de pousser les limites et sans surprise : j’adore.

Autre point que j’aime particulièrement et qui est de plus en plus mis en avant : l’humanité des métamorphes. Certains sont de vrais salopards et l’on en a de très bons exemples ici, mais ce n’est absolument pas la norme. Et pour moi, je les vois encore une fois faire preuve de plus d’humanité que leurs ennemis. La relation entre Kate et Curran est aussi au centre de ce tome de Kate Daniels. Les auteurs jouent encore sur les faiblesses du couple… c’est important, car rien ne peut se régler en un claquement de doigts, mais j’aimerai que l’on passe à autre chose maintenant. Surtout que la menace de Roland risque d’être de plus en plus présente.

Mais mis à part cela, ce tome a été un petit régal. Entre les enquêtes qui s’entremêlent, l’action à gogo, des scènes autant drôles que pleines d’émotions, il y en a pour tous les goûts. C’est prenant, fluide et addictif. En avant pour le tome sept.

Mes chroniques des tomes précédents de Kate Daniels : ici

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