Encore un très bon tome pour Karneval. Le fait d’étendre l’univers est vraiment chouette et j’aime que Touya Mikanagi chamboule un petit peu ses personnages.

KarnevalRésumé : Alors que l’attaque du Manoir des Brumes tourne court, Nai parvient à retrouver Karoku in extremis. Gravement blessé, le jeune homme est amené d’urgence à la tour de recherche, mais ses chances de survie sont minces…
De son côté, Gareki décide d’intégrer l’académie Chronomei, qui forme les futurs agents du gouvernement, dans l’espoir de rejoindre les rangs de Circus !

Karneval

Auteur(s) : Touya Mikanagi
Parution : 23/08/2012 chez KI-OON
Nombre de pages : 224
Prix : 7€95

Un tome où l’on a l’impression qu’il ne se passe pas forcément grand-chose et en même temps où chaque détail semble avoir son importance. Cela laisse une impression étrange au final, mais je me dis que la mangaka essaye de garder notre vigilance en alerte, même pour un tome d’entre-deux, et c’est plutôt chouette.

Après avoir récupéré Karoku et le départ imminent de Gareki, l’équipe du vaisseau deux est quelque peu chamboulée. Chacun essaye de retrouver ses marques en particulier Nai. le départ de son meilleur, et le retour de Karoku sont deux événements importants pour lui, d’autant plus que son « grand frère » ne se souvient pas de lui et lui réserve même un accueil glacial. Heureusement pour nous, notre jeune héros est doté d’une résilience assez impressionnante et il s’adapte à tout cela à sa façon. Ce n’est pas évident à voir, mais cela permet aussi de voir les liens de l’équipe se renforcer un peu plus. Même Jiki se montre… plus amical, si l’on peut dire !

Pour ma part, j’ai préféré tout ce qui tourne autour de l’école de Gareki. Un nouvel environnement pour Karneval, mais surtout une possibilité de comprendre un peu plus les membres de Circus. En voyant le lieu où ils ont étudié, ainsi que leur entraînement, j’ai l’impression qu’il sera plus facile de les appréhender. On en a d’ailleurs un aperçu lorsque Gareki se rend compte du fossé qui le sépare de ses anciens camarades, alors que pourtant, depuis le début, il semblait plutôt à l’aise. Il a clairement le potentiel, je ne me fais aucun souci pour lui, mais il a du chemin à parcourir.

Ses nouveaux camarades de classe sont aussi plutôt sympathiques. Il y a un visage familier qui fait son apparition, un petit plus, c’est certain, et plein de petits nouveaux. De quoi encore nous perdre un petit peu plus, mais au moins, on ne s’ennuie pas. Je ne suis par contre pas très fan du caractère de Ranji, trop dans les extrêmes et qui parle beaucooouuuppp trop ! Dans un manga, je trouve toujours cela très rébarbatif. Mais bon, je ferais avec sans trop de souci.

Le seul petit bémol, et c’est un détail qui m’embête un peu depuis le départ, c’est que beaucoup de personnages se ressemblent. Et comme il y en a une flopée, parfois il est difficile de se rappeler qui est qui. Je pense notamment au character design de Yogi, très proche de celui de Karoku, et d’un autre personnage que je serai incapable de citer. Cela ne concerne pas tout le monde, loin de là, mais ça reste assez confusant.

Un tome sept toujours aussi sympathique. J’ai l’impression de me répéter à chaque fois, mais c’est réellement le cas. Le niveau reste le même sans anicroche et je ne vais absolument pas m’en plaindre.

Mes chroniques des tomes précédents de Karneval : ici

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.