Une histoire d’entre-deux pour ce tome vingt-et-un de Karneval. Le calme avant la tempête et j’ai hâte de voir ce que la suite va donner.

KarnevalRésumé : Alors qu’ils sont en route pour la tour de recherche, les fantassins de Circus apprennent une terrible nouvelle… Leurs collègues du troisième vaisseau ont tous péri à la suite d’une attaque éclair ennemie ! Les équipes de Hirato et de Tsukitachi sont immédiatement déployées sur le terrain pour enquêter, tandis que Gareki, Karoku et Nai sont mis à l’abri. Mais le lendemain matin, les amis de ce dernier découvrent qu’il a disparu sans laisser de traces… Où a-t-il bien pu partir ?

Karneval

Auteur(s) : Touya Mikanagi
Parution : 23/05/2019 chez KI-OON
Nombre de pages : 192
Prix : 7€95

Après une petite pause, je me replonge dans Karneval. C’est très bien d’avoir tous les tomes sous la main, et en même temps ça m’incite à les enchaîner et donc de frôler l’overdose. Donc, je repars sur de bonnes bases et j’avoue qu’ici, même s’il ne se passe pas grand-chose, j’ai vraiment apprécié ma lecture et j’étais bien plus attentive à certains détails.

Le premier et second vaisseaux sont donc en plein spectacle. Après les derniers événements, ils décident de faire une petite pause et aussi de faire profiter à la population de leurs talents. Graphiquement, c’est très joli et cela permet de montrer une autre facette de l’organisation. J’ai toujours du mal à les imaginer en militaires, alors que c’est ce qu’ils sont. Et cette partie de leur travail appuie non seulement leur nom, Circus, mais les rend aussi plus proches de la population. De quoi adoucir leur image et les placer encore plus du côté des gentils. C’est un bon rappel qui permet aussi de détendre l’atmosphère surtout après le tome vingt.

Il y a une petite enquête pour ne pas rendre le tout trop ennuyant, où Gareki peut faire un peu la paix avec son passé. C’est mignon, bon enfant et cela dynamise un peu le tout. C’est aussi l’occasion de nous présenter le troisième vaisseau, élargissant un peu plus Circus. C’est vrai qu’au final, l’organisation reste tout de même un peu obscure, et ici on se rend compte qu’il y a aussi des fantassins en charge des crimes n’ayant pas de liens avec les vargas et Kafka. Une introduction très courte par contre et qui va conduite à un événement pivot pour la saga Karneval. D’un côté, je suis un peu frustrée et de l’autre, c’était aussi le coup dans la fourmilière nécessaire pour que les choses s’accélèrent. Il reste sept tomes maintenant et je n’aimerais pas que tout se précipite dans les deux derniers.

La suite s’annonce, du coup, moins joyeuse, c’est certain, mais je ne suis pas mécontente que l’on arrive enfin dans le vif du sujet. Ce dont j’ai un peu plus peur, c’est le côté politique et scientifique vis-à-vis de Nai et Karoku. Je n’ai pas envie qu’ils deviennent des rats de laboratoire ou bien des armes. Ils ont des amis et des protecteurs, mais parfois cela ne fait pas tout. Et avec Gareki, le trio est vraiment très intéressant à voir évoluer. S’ils étaient prisonniers, cette marge de manoeuvre serait très amoindrie.

A voir donc comment les choses vont se dérouler par la suite. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre avec Karneval maintenant. Il y a eu quelques baisses de niveau, mais globalement l’histoire tient toujours la route et reste intéressante. Nous ne sommes pas à l’abri cependant d’une petite catastrophe, et c’est un peu ce qui me fait peur. Mais restons confiants !

Mes chroniques des tomes précédents de Karneval : ici

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