Un tome 20 de Karneval qui donne pas mal de réponses sur certaines zones d’ombre de l’histoire qui permettent enfin d’avoir une vue d’ensemble bien plus large.

KarnevalRésumé : Lorsqu’il était encore enfant, Karoku servait de cobaye à Kafka, avant que ses parents ne trahissent l’organisation en prenant la fuite avec leur fils. Après des années en cavale, les trois fugitifs ont réussi à trouver refuge dans la forêt irisée, où la flore particulière crée des mirages qui transforment l’endroit en un vrai labyrinthe… La famille prend petit à petit ses marques dans ce nouvel environnement, lorsque le jeune homme tombe par hasard sur une créature étrange avec qui il finit par se lier d’amitié et qu’il décide d’appeler “Nai” ! Mais avec Kafka qui a des yeux partout, cette vie paisible va-t-elle pouvoir durer ?

Karneval

Auteur(s) : Touya Mikanagi
Parution : 06/12/2018 chez KI-OON
Nombre de pages : 162
Prix : 7€95

Encore un très bon tome. Nous poursuivons l’histoire de Karoku et j’avoue que je suis contente de comprendre ce qui a pu se passer avant que nous entrions dans l’histoire. Je pensais au départ que l’on pouvait faire sans, mais quelques petits détails s’ajoutent au fur et à mesure, et l’on pressent qu’ils seront importants pour la suite des événements. De quoi nous faire patienter avant que les choses deviennent sérieuses.

Avec ce tome de Karneval, nous voyons donc trois moments clés de l’histoire : la naissance de l’amitié entre Nai et Karoku, la perte des parents de ce dernier et le retour à Kafka. Si le début du tome est plutôt joyeux, la suite l’est beaucoup moins. J’ai beaucoup aimé voir le lien entre Nai et Karoku se former. On voit que le jeune homme est quelqu’un de bien, attentif et aimant. Nai, sous forme d’Iris, trouve tout de suite l’humain intéressant lui qui cherchait désespérément quelqu’un avec qui se lier. Le fait que le père de Karoku crée aussi ce lien au premier regard avait quelque chose de prémonitoire et de magique. On voit bien que l’homme a gardé son humanité, et cherche plus que tout à protéger sa famille. Les animaux ne s’y trompent pas. Biéné, la mère de Karoku… n’est pas du tout dans la même approche. J’ai eu beaucoup de mal avec ce personnage d’ailleurs. Je peux la comprendre, mais je ne justifie pas du tout ses décisions. Et l’on sent rapidement qu’elle sera un problème. Les deux approches étaient très intéressantes. On voit ainsi la dérive d’une scientifique face à un autre qui préfère vivre plutôt que de chercher à jouer à Dieu. D’un point de vue psychologique, c’était vraiment un gros plus.

Le plus important reste la relation entre Nai et Karoku.

Pour la dernière partie du tome, Touya Mikanagi nous offre une petite histoire plus légère avec la fameuse sanction de Yogi suite à ses « prouesses ». Pas fan de l’humour du chef de Circus, mais cela va bien avec le personnage, et il y a eu plus de peur que de mal. Heureusement, Nai et Tsukumo sont là pour aider l’ancien prince. Une petite touche mignonne qui allège l’ambiance un peu lourde et intense de l’histoire de Karoku.

Maintenant, je me demande bien ce qu’il va se passer pour la suite ! J’espère que Touya Mikanagi va nous réserver d’autres surprises en tout cas.

Mes chroniques des tomes précédents de Karneval : ici

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