Malheureusement, un tome seize de Karneval où il ne se passe absolument rien… Une petite douche froide même si la fin annonce tout de même quelque chose de plus palpitant.
Résumé : L’attaque de Ryû contre Chronomei s’est soldée par un échec retentissant, et l’agent de Kafka l’a payé de sa vie. Uro est alors autorisé à reprendre le contrôle des opérations, sous l’égide du mystérieux Keshiki… Leur objectif : passer à l’étape supérieure ! Les premiers signes ne tardent pas à se manifester, avec l’apparition inédite d’un varga dans la zone frontalière. Heureusement, les fantassins de Circus parviennent à le capturer et comptent bien en tirer de précieuses informations ! Pendant ce temps, Gareki prend ses marques à la tour de recherche, au sein de l’équipe du Dr Akari…
Parution : 08/12/2016 chez KI-OON
Nombre de pages : 192
Prix : 7€95
Malheureusement, un tome où il ne se passe absolument rien. C’est assez déconcertant surtout vu que l’on entre tout de même dans le vif du sujet depuis quelques tomes déjà, mais là, j’avoue que ma lecture n’a pas été des plus enthousiasmante… Encore un faux pas pour Karneval…
Avec du recul, je me dis que peut-être Touya Mikanagi se sert de ce volume seize pour nous donner toutes les pièces pour résoudre le prochain puzzle qui se profile. Peut-être. Parce qu’avec un début chez les méchants, où clairement, on parle dans le vide, puis un retour de mission qui nous laisse dans le vague avec seulement un lieu à aller inspecter, Nai qui voit des choses étranges, Karoku qui décide de tout faire pour aider son protégé (rien de nouveau sous le soleil)… Je suis assez perplexe.
L’intégration de Gareki à la tour de recherche aurait pu amener un de peps et d’intérêt, mais là encore, ce fut raté pour moi. Non seulement, on le voit à peine, mais en plus on nous met dans les pattes un autre personnage antipathique à souhait, condensant au possible et l’on nous noie sous le jargon scientifique de Circus. le retour sur le vaisseau deux, si peu de temps après donne en plus une impression de retour en arrière.
Complètement paumée, assez dubitative devant tout cela, je ne sais pas trop quoi en dire. Et je ne sais pas si la dernière page où une bombe (métaphoriquement parlant) est lancée est quelque chose de positif. Certes, cela appâte le lecteur, mais c’est bien cela le problème. C’est un peu comme si cette dernière page se devait de rattraper le reste. Le niveau en dents de scie commence vraiment à m’inquiéter.
Mes chroniques des tomes précédents de Karneval : ici