Karneval, tome 13

Après une petite déception avec le tome précédent, le volume 13 de Karneval relève bien le niveau et la suite s’annonce prometteuse !

Résumé : Après la fête de Yanari, couronnée de succès malgré une tentative de sabotage, Gareki se prépare à réintégrer Chronomei, même s’il est obligé de quitter la section Circus. C’est alors qu’il reçoit la visite de l’étrange Woody Tokitatsu, haut gradé de l’organisation, qui lui propose un changement de filière pour le moins inattendu… Mais pendant ce temps, Ryû continue à oeuvrer dans l’ombre, et l’école est sa prochaine cible !

Ne voulant pas rester sur une mauvaise note avec Karneval, j’ai très rapidement plongé dans la suite. L’avantage d’avoir tous les tomes sous la main ! Et fort heureusement pour moi, ce que j’appellerai une erreur de parcours avec le tome douze ne s’est pas reproduit ici. Je respire un peu mieux !

L’arrivée de Woody à la fin du tome douze annonçait tout de même de bonnes choses pour la suite. L’un des commandants en chef qui veut parler à Gareki… disons que son avenir un peu compromis à Chronomei pouvait prendre une tout autre direction. Et en effet, une proposition est faite. J’ai du mal à voir notre jeune héros à ce poste, mais c’est un moyen de parvenir à ses fins et surtout de le voir réaliser son rêve. De quoi nous laisser espérer, et la présence de Woody devrait par la même occasion être plus récurrente, ce qui serait plutôt chouette, surtout vu sa relation avec son petit frère, aka, Hirato notre cher commandant du second vaisseau de Circus. Une très bonne entrée en matière donc.

Et la suite est plutôt pas mal non plus. On alterne entre des passages chez nos héros et chez les grands méchants (qui sont tous des psychopathes en force, soyons franc), ce qui permet d’avoir des points de vue multiples, mais aussi une vision globale de la situation. Point que j’apprécie toujours autant. En plus, les passages chez Vargas sont assez courts et Touya Mikanagi nous épargne de grands discours.

Chronomei se retrouve au centre de l’action d’ailleurs dans ce tome treize de Karneval. J’ai trouvé l’idée intéressante vu le parallèle avec Gareki qui doit bientôt réintégrer l’école. J’aime beaucoup les amis qu’il s’est faits durant son court séjour là-bas et c’est un plaisir de les revoir, malgré la situation. Vargas s’en prend en effet à l’école. Une idée ingénieuse, car après tout ce sont les graines de Circus. Sans eux, Circus se verrait en très mauvaise posture et cela donnerait un sacré coup au moral de nos héros.

Alors oui, je dis que les méchants sont ingénieux, mais clairement, j’espère que les pertes seront minimes. Nous n’en sommes qu’au début de l’invasion, et les troupes de Circus se mettent en place. Pas vraiment d’action et de scènes dignes des meilleurs shonen, mais le tome quatorze devrait être pas mal à ce niveau-là. Pour l’instant, on joue plus sur la psychologie et notamment celle de Gareki. Il est encore au centre de l’intrigue (ce qui ne me déplait pas, j’entends bien). Entre les décisions qu’il doit prendre et ses amis en danger, on voit combien il a grandi et mûri. Et c’est vraiment chouette de voir ce personnage prendre de plus en plus d’ampleur. C’est aussi une mise en avant qui montre que l’on doit apprendre à accepter ses faiblesses et faire avec. Rien ne nous empêche ensuite de les faire évoluer et de devenir plus fort, mais en soi, prendre conscience de ses capacités est déjà une grande preuve de maturité. Et avec une telle force de caractère, Gareki ira loin, cela ne fait aucun doute.

Un très bon tome pour Karneval, et je respire mieux en l’ayant fini. Je n’ai rien contre les tomes d’entre deux, mais je m’attends tout de même à ce qu’ils apportent quelque chose et qu’ils ne soient pas un simple divertissement. La suite devrait être très prometteuse, et jouer avec nos nerfs… mais c’est aussi le jeu quand on est face à un combat entre le bien et le mal.

Mes chroniques des tomes précédents de Karneval : ici