Karneval, tome 11

Un tome 11 de Karneval très chouette qui permet enfin de lever les mystères entourant Yogi et son étrange alter ego.  De quoi me rassurer pour la suite !

Résumé : Blessé, Nai se retrouve entre la vie et la mort… Le choc est tellement rude pour Karoku que tous ses souvenirs lui reviennent en mémoire ! Heureusement, les agents de Circus parviennent à localiser rapidement les trois disparus. Une fois de retour au vaisseau, Gareki, Yogi et Tsukumo apprennent qu’Akari a besoin d’aide pour ses recherches. Ni une ni deux, ils partent le rejoindre… Mais la situation prend un tour imprévu lorsque le chevalier au coeur vaillant se fait voler son caleçon fétiche !

Un tome onze des plus rassurants surtout après ma petite déception avec le volume précédent. J’avais plutôt confiance, mais il est toujours bien de voir que la mangaka a su passer à autre chose et revenir sur des éléments bien plus intéressants.

Après les différents événements du tome dix de Karneval, on se doutait que Yogi serait au centre des discussions. Depuis le début, on sentait que quelque chose clochait avec le jeune fantassin, mais ses coéquipiers gardaient le silence. De quoi titiller ma curiosité. Mais j’étais très loin de me douter des révélations que nous avons eues ici.

C’était un très bon choix à différents niveaux. Déjà, grâce à l’histoire de Yogi nous comprenons un peu plus l’état actuel du monde de Karneval, ainsi que de la création de Circus. Il y a au final bien plus de science que de fantaisie, mais les deux arrivent à se fondre tout de même, surtout, je pense grâce au design de Touya Mikanagi. En comprenant ce qu’il s’est passé, on arrive aussi à appréhender plus de choses. J’ai une formation scientifique, donc je suis clairement fan de l’idée, surtout que cela n’enlève en rien le côté magique de l’histoire.

Le passé de Yogi nous aide aussi à mieux le cerner, même s’il ne se souvient de rien. Un drame qui est aussi une façon de contrebalancer « les méchants » de l’histoire et de leur donner plus de nuances. D’une certaine façon, j’entends bien. En soi, les Vargas sont le résultat d’expériences, et ils sont manipulés par des personnes mal-attentionnées. On a du mal à se dire qu’ils pourraient devenir « bons », mais Touya Mikanagi installe un petit doute et j’adore. Parce que sans ces doutes, un univers resterait bloquer dans ses certitudes et perdrait toute notion d’inattendu.

Est-ce que Yogi et son alter ego sont encore plus attachants : la réponse est oui sans le moindre d’un doute ou surprise. Même si l’on enlève le côté dramatique, on voit combien le jeune homme est quelqu’un de bon à bien des niveaux.

Petit plus du tome onze de Karneval : voir Hirato et Tsukitachi jeunes ! Et oui ils ont trop la classe, on fond totalement et c’est toujours un plaisir de voir les adultes interagir entre eux. On voit combien ils tiennent à leurs jeunes recrues et tout ce qu’ils ont vécu également.

Un tome onze très chouette donc qui nous permet de découvrir pas mal de choses, certes concernant le passé, mais qui nous aide à appréhender l’univers de Karneval encore mieux.

Mes chroniques des tomes précédents de Karneval : ici